Construit juste après la guerre, l’hôtel de ville de Nivelles avait gardé ses châssis d’origine tandis que le système de chauffage datait d’un autre âge, les chaudières ne permettant que de régler une température constante de 80 degrés en hiver, et 60 degrés au printemps et en automne. Autant dire que le gaspillage d’énergie était très important et des travaux se termine pour remédier à cette situation.
Les menuiseries extérieures ont toutes été remplacées, pour éviter les pertes de chaleur. En façade Est et Ouest, les vitrages sont solaires, pour diminuer les risques de surchauffe. Et tous les anciens châssis du type “guillotine” – dont une part était bloqué depuis plusieurs années – sont remplacés par des châssis ouvrants permettant d’aérer et d’entretenir depuis l’intérieur.
Après un chantier d’enlèvement de l’amiante et de calorifugeage des conduites, les pompes de circulation seront remplacées et une nouvelle régulation permettra de maintenir le bâtiment à une chaleur constante de 20 degrés. “L’impact énergétique de cette double rénovation sera significatif, explique l’échevin de l’Énergie, Pascal Rigot. En 2016, la consommation de l’hôtel de ville s’élevait à 410.000 kW/h alors que pour 2017, à climat constant, nous prévoyons une consommation de 236.811 kW/h. Ce qui équivaut à 42 % d’économie.”