Disparition d’Emile : il aurait voulu désobéir à son grand-père et retourner à la cabane construite en famille
Après sa sieste, le gamin n’avait qu’une idée en tête : retourner à la cabane. Une façon de “décompresser” pour le petit garçon, qui échappait ainsi “quelques instants à l’autorité de son grand-père”.
- Publié le 28-08-2023 à 21h04
- Mis à jour le 28-08-2023 à 21h17
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Disparu depuis le 8 juillet au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), il n’y a toujours aucune trace d’Emile. Jusqu’ici, il y avait un seul témoin qui aurait vu Emile descendre de la maison de ses grands-parents où il séjournait peu avant sa disparition. Comme chaque année, c’est la tradition, la famille se réunit pour les vacances dans la résidence secondaire des grands-parents, située dans ce petit village des Alpes-de-Haute-Provence.
On savait aussi que les chiens renifleurs se sont stoppés net à heuteur d’une fontaine-lavoir proche de la maison des grands-parents laissant augurer que ce serait à cet endroit que le gamin de deux ans et demi aurait pu être enlevé ou percuté mortellement par un véhicule dont le conducteur aurait ensuite, pris de panique, caché le corps.
Mais voilà qu’aujourd’hui, un témoin offre une tout autre version, contradictoire. Et les deux témoins paraissent tout aussi fiables pour les enquêteurs. Selon Le Parisien, “il y en a un qui aurait vu Émile descendre vers le cœur du village et l’autre monter vers là où les enfants ont leur cabane”.
Cette cabane est un endroit où l’enfant adorait jouer avec sa famille. Elle avait été construite avec ses oncles et ses tantes, eux aussi mineurs. C’est pourtant un lieu dangereux “à flanc de coteaux” proche d'” une falaise”, d’après la journaliste.
Selon Le Nouveau Détective, le matin du 8 juillet, “sitôt avalé son biberon”, Emile part jouer avec ses cousins dans la cabane qu’ils ont récemment construite “un peu plus haut, sur le sentier escarpé menant au col de Labouret”. Une façon de “décompresser” pour le petit garçon, qui échappait ainsi “quelques instants à l’autorité de son grand-père”, comme l’a déclaré un proche du dossier à nos confrères. Mais lorsque les adultes somment les enfants de revenir à la maison pour le déjeuner, “Émile proteste, il veut rester à la cabane ! Les autres doivent presque le ramener de force à la maison.”
Après le repas, vient l’heure de la sieste.
Mais à son réveil, vers 16h30, l’enfant n’a qu’une idée en tête : retourner jouer à la cabane. Ce qu’il n’arrête pas de répéter à ses proches. Malheureusement, ce n’est pas au programme de cet après-midi. Son grand-père “a prévu d’installer une clôture dans un pré voisin pour y mettre les chevaux. Tous les enfants sont réquisitionnés. Ils doivent aider. Refuser n’est pas une option.”
La famille charge alors des piquets de bois, des fils de fer et des outils dans le minibus qui transporte toute la troupe. Pendant ce temps, Emile joue dans la cour, où le portail est resté ouvert. “La suite est plus incertaine, mais le drame se jouerait vers 17h15”, expliquent nos confrères. En effet, c’est lorsque la famille s’apprête à partir que se fait remarquer l’absence du petit garçon de 2 ans.
