Prince Laurent: "Je suis fasciné par la mort"
Le prince Laurent nous affirme communiquer au quotidien avec "ses pères spirituels". Découvrez le second volet de son interview vérité !
Publié le 20-02-2015 à 05h00 - Mis à jour le 20-02-2015 à 08h23
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Le prince Laurent nous affirme communiquer au quotidien avec "ses pères spirituels". Après l’arabe, l’autre centre d’intérêt du prince Laurent, c’est la mort. Le fils cadet d’Albert et de Paola dit ne pas avoir peur de la mort, qu’il a côtoyée de près il y a presque un an, lorsqu’il était plongé dans le coma suite à de graves problèmes pulmonaires.
"La mort, c’est passionnant. Moi, je suis ravi de retrouver un jour mes pères spirituels. Ça, c’est clair, j’en suis sûr. Je suis ravi qu’au travers de la mort, je puisse un jour voir ceux que j’ai aimés", poursuit celui qui dit avoir "deux pères spirituels", avant d’en rajouter, en cours d’entretien, un troisième à la liste.
"J’ai deux pères spirituels que j’aime immensément. Je ne peux pas les citer. J’ai avec eux des relations quasi journalières. Je vous invite d’ailleurs à étudier et vous informer sur les millions de personnes dans le monde, qu’elles soient catholiques, musulmanes, athées ou autres, qui ont vécu la même expérience que moi. Moi, je parle avec les morts depuis bien longtemps" , affirme Laurent, ajoutant que sa passion pour ce phénomène s’est accentuée à sa sortie du coma, l’an dernier.
" Quand vous aimez quelqu’un, cela ne disparaît jamais. Le phénomène de la mort est passionnant. Je parle avec mes pères spirituels comme lorsque je vous parle à vous. Ils me répondent avec des signes. Il y a des réponses à des questions qui me viennent en tête et je leur dis merci. Ça a l’air tout à fait idiot mais c’est comme ça. "
À la question de savoir s’il peut nous citer un exemple de situation dans laquelle il a été aidé par ces "discussions", le Prince dit ne pas en avoir à l’esprit dans l’immédiat.
"Je n’ai pas d’exemple concret là, maintenant, mais je sais que je leur parle. Quand je leur demande de m’aider, ils sont là où je leur dis : Tiens comment allez-vous ? Au fait, j’ai trois, et non deux, pères spirituels qui me guident dans la vie. Voilà un exemple. Mes enfants sont dans une situation à laquelle je ne m’attends pas. Je leur dis : Tiens, j’ai eu cette question d’un de nos enfants, essayez de m’aider. Je sais bien que cela va sembler totalement idiot mais moi, je suis convaincu de cela. Aux États-Unis, il y a près de dix millions de personnes qui ont côtoyé la mort. Je vous invite à lire là-dessus. Quand vous avez frôlé quelque chose, vous êtes intéressé par cela. Moi, je suis fasciné par la mort, oui" , confie, d’un ton on ne peut plus sérieux, le Prince dont les propos sont, une fois de plus, surprenants.
"J’ai encore des séquelles de mon coma"
Près d’un an après son hospitalisation pour une pneumonie suite à laquelle les médecins avaient décidé de le plonger dans le coma, le prince Laurent nous dit garder des séquelles de ce passage difficile de son existence, au cours duquel il a, dit-il, "côtoyé la mort" .
"On garde toujours des séquelles" , précise le Prince avant de nous confier avoir effectué un nouveau passage à l’hôpital le week-end dernier, pour d’autres raisons cette fois.
"J’ai eu un lumbago et j’ai été obligé d’aller à l’hôpital, raison pour laquelle je n’ai pas pu assister à la cérémonie en mémoire des victimes de Buizingen. J’étais tout simplement immobilisé. J’ai commencé à avoir mal vers 3 heures du matin. Je ne suis pas un frileux. Alors, j’ai essayé d’attendre et puis à 6 h du matin, ma femme m’a dit : Tu devrais te rendre à l’hôpital. J’ai eu des caillots aux reins il y a huit ans, et je croyais que c’était à nouveau cela."
Il n’en sera finalement rien mais voici donc la raison de la dernière absence du prince Laurent à la commémoration officielle de la catastrophe de Buizingen, dimanche dernier.