Ecole islamique Al-Ghazali: "l’enfant a un avenir professionnel et en plus il est épanoui d’un point de vue spirituel"

Alors que les écoles islamiques belges rencontrent un succès croissant, le nombre d'inscrits étant passé de 362 à 989 en cinq ans, la DH était ce vendredi matin, en reportage à l'école Al-Ghazali, à Etterbeek.

Julien Thomas
Ecole islamique Al-Ghazali: "l’enfant a un avenir professionnel et en plus il est épanoui d’un point de vue spirituel"
©JC GUILLAUME

.Alors que les écoles islamiques belges rencontrent un succès croissant, le nombre d'inscrits étant passé de 362 à 989 en cinq ans, la DH était ce vendredi matin, en reportage à l'école Al-Ghazali, à Etterbeek. “Dans quel pays le taux de mortalité des colonies d’abeilles a-t-il été le plus faible pendant l’hiver 2009-2010 ?”, énonce Imrane, lisant à haute voix l’intitulé de la question 7. “La Chine !”, répond immédiatement la quasi-totalité de la classe. “Oui, la Chine. Avec un C majuscule”, confirme, avec un grand sourire, Madame Siham. Ce vendredi, l’institutrice de cette classe de 6e primaire de l’école islamique Al-Ghazali, à Bruxelles, a décidé de consacrer les deux premières heures de la journée à un dernier test en vue du CEB d’éveil scientifique. Quelques minutes plus tard, la question 11 aborde la question des êtres vivants. C'est au tour de Younnous d'expliquer pourquoi il a rangé la mer et le piquet de fer dans la catégorie des non-vivants. "Un piquet de fer ne bouge pas et ne se reproduit pas. La mer ne se reproduit pas et ne respire pas", lâche le jeune élève.

Au final, la séance de simulation du CEB sciences s'avère plus qu’encourageante, l’ensemble des 20 élèves ayant obtenu plus de la moitié des points. Avec leurs 29,5/40 et 28,5/40, Chakir et Younnous, qui sont installés au fond de la classe, semblent satisfaits. Installée au deuxième rang, la jeune Firdaous a même récolté un 40/40.

Les élèves ont révisé leur CEB sciences
Les élèves ont révisé leur CEB sciences ©JC Guillaume

“Je suis très contente. Vous avez tous réussi le test scientifique ! Cela doit être corrigé à la maison, inscrit dans le journal de classe et signé par vos parents !”, explique l’enseignante de 32 ans à ses élèves, avant de rappeler qu'elle attendait également pour la semaine prochaine l’enveloppe contenant les sous pour l’excursion de fin d’année. Fin juin, la classe passera en effet la journée à Walibi.

Des murs blancs et bleus, un grand tableau sur lequel l'institutrice a inscrit le journal de classe de la semaine prochaine, une petite affiche avec la phrase "Lire, c'est grandir", un petit rétroprojecteur et une grande feuille de couleur sur laquelle les noms des responsables des tâches de la semaine (rangement, lumière, propreté,etc) sont indiqués avec des pinces à linge: la classe de Madame Siham ressemble a priori à n'importe quelle autre classe de 6e primaire.

Comme dans les autres écoles de la Fédération de Wallonie-Bruxelles, les cours et les examens se donnent également en français. Pourtant l'école Al-Ghazali, ouverte en 1989 à Etterbeek, est une école qui possède une spécificité: il s'agit d'une des seules écoles islamiques belges reconnues et subventionnées. Un chiffre qui s'élève à quatre en ce mois de juin, et qui pourrait monter à cinq dès la rentrée prochaine si la ministre de l'Education donne son feu vert au projet de l'école El Hikma, à Anderlecht.

Les élèves ont révisé leur CEB sciences
Les élèves ont révisé leur CEB sciences ©JC Guillaume

Un projet pédagogique mêlant apprentissage des matières de base et respect de la foi islamique

Dans cette école fondamentale d'environ 290 élèves, le projet pédagogique vise à permettre aux enfants de concilier l'apprentissage des matières de base et le respect de leur identité et leur liberté religieuse. "L’école islamique montre au musulman : ‘Ben tu vois, tu peux t’inclure dans la société ! Tu as une école. Ton enfant a un CEB à la fin de l’année. Il peut aller où il veut. Il a un avenir professionnel et intellectuel. Et en plus il est épanoui d’un point de vue spirituel", résume, avec un grand sourire, Grégory Ramis, qui est le directeur de l'école depuis six ans.

Le port du voile, le mois de jeûne du ramadan ou encore la prière du vendredi, qui s'avèrent souvent des sujets de tension dans d'autres écoles, ne posent aucun problème à Al-Ghazali. "Celles qui le souhaitent portent le voile. Il n'y a aucune pression. Pour le ramadan, les élèves les plus âgés assurent souvent le respecter, mais mangent quand même à la récréation", assure le chef d'établissement.

Les élèves ont révisé leur CEB sciences
Les élèves ont révisé leur CEB sciences ©JC Guillaume

Différents ateliers, activités et groupes de discussion abordant des sujets en lien avec la foi islamique sont également mis en place, tout le long de l'année, dans l'école etterbeekoise. "Notre école est un établissement libre subventionné islamique. Nous enseignons donc toutes les matières prévues dans les socles de compétences à la lumière de notre foi et de nos pratiques religieuses", indique l'établissement, sur Internet.

Pour la deuxième fois, parents, enseignants et élèves collaborent pour organiser, ce mois-ci, une fête du ramadan dans l'école. "Il y aura différentes choses à manger par exemple. On en profite pour aborder en classe l'histoire de différents personnages connus dans l'islam", explique Madame Siham. "Je crois que ce qui fait la différence avec les autres écoles, c'est quand il y a le ramadan, ou quand il y a des discours sur la religion après. Cette semaine, on a parlé d’Abou Bakr, un compagnon du prophète", indique la jeune Firdaous.

Madame Siham enseigne depuis quatre ans à Al-Ghazali
Madame Siham enseigne depuis quatre ans à Al-Ghazali ©JC Guillaume

Madame Siham: "Je voudrais être un peu ce lien entre la classe et le monde extérieur"

Avant d'intégrer d’Al-Ghazali il y a quatre ans, Madame Siham a travaillé dans l’enseignement de promotion sociale. Si la jeune femme âgée de 32 ans explique avoir eu quelques doutes avant de rejoindre cette école située à deux pas des institutions européennes, elle ne s'imagine plus aujourd'hui quitter l'établissement. “Je donnais des cours de français langue étrangère (Fle) et cela se passait bien. J'ai finalement eu une opportunité à Al-Ghazali. Ici, je me sens bien. Je peux porter mon foulard, ce qui est très important pour moi. Cela fait partie de mon identité. Je peux aussi prier durant les pauses si je le désire. Si je le faisais dans une autre école, je perdrais mon boulot”, explique Madame Siham. Le vendredi midi, la jeune trentenaire se réunit avec les élèves de 4e,5e et 6e qui le désirent pour prier dans une des salles de l'école.

La jeune enseignante l'assure: ses débuts professionnels réussis dans une école qui n'est pas islamique, ainsi que son parcours personnel, la poussent à sensibiliser ses élèves au maximum au vivre-ensemble et au respect de la diversité. "C'est vrai qu'il y a un peu ce côté communautaire", admet la jeune Siham, évoquant son école composée exclusivement d'élèves de confession musulmane. "C'est pour cela qu'on organise beaucoup de sorties et de voyages scolaires. C'est le rôle de l'école de faire ce travail. Moi, j'y suis très sensible. Je voudrais d'ailleurs être un peu ce lien entre la classe et le monde extérieur", indique-t-elle.

Les élèves et les enseignantes sont libres de porter ou non le voile.
Les élèves et les enseignantes sont libres de porter ou non le voile. ©JC Guillaume

Port du voile

"Il n'y a aucune obligation de porter le voile dans l'école. Il y a parfois des filles très jeunes qui se mettent à le porter. Des parents leur disent parfois que c’est trop tôt, mais elles le mettent quand même. Pour certaines, c'est très difficile de concevoir l'idée de l'enlever. On est au moment de la construction identitaire. L'année prochaine, certaines savent qu'elles devront probablement l'enlever vu qu'elles pourront pas toutes aller à la Vertu (NDLR: la seule école secondaire reconnue en Belgique, à Schaerbeek)", explique Madame Siham. Ce vendredi, huit des 11 jeunes filles présentes dans sa classe portent le voile. "J'étais à Dachsbeck l'année passée et j'ai changé car je ne pouvais pas porter le foulard. C'était interdit", explique une jeune fille de 12 ans. "Mes parents m'ont aussi changé pour la question du port du voile", embraie, à ses côtés, la jeune Nour.

Alors que certaines élèves de la classe sont habituées à porter le voile depuis plusieurs années, la majorité d'entre elles ne pourra plus le faire l'année prochaine. Une situation qui semble presque irréelle aux jeunes filles et à laquelle elles ne veulent pas trop réfléchir. "Moi, j'irai au collège des Etoiles, à Haren, car on peut y porter le voile", sait déjà la jeune Inès. L’école des Etoiles, établissement secondaire libre non-confessionnel ouvert en 2012 par des membres du mouvement turc Nur, de l’ex-prêcheur Feytullah Gülen, fait partie des écoles revendiquant moins leur caractère islamique. C'est également le cas des collèges Lucerna, subsidiés par la Communauté flamande, et également portés par le même réseau.

L'école fait l'objet de travaux d'aménagement.
L'école fait l'objet de travaux d'aménagement. ©JC Guillaume

Mois de jeûne du ramadan

A la question "qui fait le ramadan cette année?", l'entièreté de la classe de 6e primaire de madame Siham a levé ce vendredi son doigt comme un seul homme. Lorsque ce mois de jeûne, dédié à la spiritualité et à la convivialité et très important dans le calendrier islamique, a débuté fin mai, certaines communes bruxelloises à forte population de confession musulmane, telles Molenbeek et Schaerbeek, ont pris des dispositions pour sensibiliser les élèves de leurs écoles sur la priorité à accorder à leurs examens, tel n'est pas le cas à Al-Ghazali. "Je ne savais pas qu'ils étaient si nombreux à le faire. Il n'y a pas de pression familiale et à l'école. Moi, je l'ai fait pour la première fois quand j'avais 15 ans. Je ne sais pas quel besoin se cache derrière le faire", explique la jeune femme.

Alors que les températures sont en hausse ces derniers jours et que les enfants sont en plein blocus, ne pas manger et boire peut s'avérer problématique pour des enfants de 11 et 12 ans. "J'ai appelé cette semaine une maman, car sa fille me semblait un peu faible et avait mal au ventre", indique d'ailleurs l'enseignante. Si la majorité de ses élèves explique avoir pensé pour la première fois au jeûne du ramadan entre 7 et 9 ans, ce sera pour beaucoup la première fois qu'ils essayeront de le faire jusqu'au bout. De son côté, le directeur relativise, assurant que les enfants "parlent jeûne du ramadan à 8h, mais finissent par manger à 10h ou à la récréation".

"Ce que j'aime dans le ramadan, c'est l'ambiance", indique un élève. "Je l'avais déjà fait un petit peu l'an dernier, mais cette année, je veux le faire réellement jusqu'au bout", lâche un autre. "Au début, la première semaine, c'est compliqué, mais après on est habitué. Cette année, je veux le faire jusqu'au bout. Notre prophète le ferait aussi et c'est écrit dans le Coran. C'est très important de penser aux pauvres et de vivre ce qu'ils vivent", explique Firdaous. "En faisant le ramadan, on nettoie le corps", enchaîne son voisin.

Grégory Ramis quittera bientôt l'école pour un nouveau défi professionnel.
Grégory Ramis quittera bientôt l'école pour un nouveau défi professionnel. ©JC Guillaume

“J'ai des parents qui me disent que leurs enfants ont dû manger du saucisson dans d'autres écoles

Pour le directeur de l’école Al-Ghazali le succès des écoles islamiques s’explique par la difficulté pour les jeunes musulmans à pouvoir vivre pleinement leur identité religieuse dans les autres établissements scolaires.

Votre école a ouvert ses portes en 1984, mais apparemment vous avez lancé les cours d'arabe pour ceux qui le souhaitent?

"Oui, on les a mis en place, il y a trois ou quatre ans. Cela se passe après les cours. On s'est rendu compte que vu qu'on n'est pas une école de quartier, beaucoup de parents avaient de la route le matin et le soir pour venir chercher leur enfant. Il y a même une famille qui vient de la Province du Luxembourg. Si en plus, les enfants ont cours d'arabe le mercredi après-midi ou le samedi matin, ils n'ont plus le temps de faire du sport ou de juste prendre du temps pour s'épanouir en tant que gamins. A la demande, on a essayé de trouver une solution. Pourquoi pas ne pas faire ces cours d'arabe pendant le temps de garderie."

Le vendredi, si j'ai bien compris, il y a une classe où les 4e, 5e et 6e année peuvent se réunir et qui sert de lieu de prière?

"En fait, on a fait une jonction entre le projet de pédagogie participative et citoyenne et ce qui devenu le conseil d'école. Mettons qu'il y a des problèmes dans l'école, par exemple des toilettes sales ou des collations qui disparaissent, on fait chaque semaine le point sur les évènements qui ont pu se passer. On voit ça alors avec le regard de la religion musulmane. Au même titre que si on était une école catholique, on verrait ce que dit la Bible ou les Evangiles. Cela a beaucoup servi après les attentats. Je connais des collègues qui ont eu un certain malaise à évoquer le sujet à l'école. Chez nous, il n'y a eu aucun malaise! Après Charlie Hebdo,on était venu avec une série de livres de l'islam et on avait prouvé par A+B que c'était complètement incohérent, et même contraire aux textes.

Vous travaillez donc à déconstruire des clichés?

"On n'a pas attendu que cela dégénère ou pas pour travailler sur le vivre-ensemble. Il y a quelques familles où on a entendu que le discours était un peu ambivalent. Au moins, les enfants ont été structurés. On voit bien qu'avec toutes les activités qu'on organise, il n'y pas de problème. Classes de neige, mer, vertes: tous nos élèves participent. Alors que, dans les autres écoles, j'entends des collègues qui me disent "dans votre région, c'est quand même embêtant car ils ne savent pas voyager'. Je ne comprends pas car chez nous, ils voyagent! J'entends aussi 'ils ne veulent pas aller à la piscine'. Je ne comprends pas. On fait la piscine à Etterbeek et ils y vont! On me dit encore 'c'est quand même dur de voir avec eux des cours comme la science et l'histoire'. Je ne comprends de nouveau pas. Nous, on voit ces matières. Pour le jeûne du ramadan, il n'y a aucun problème. Les enfants finissent par manger le midi et si on voit qu'ils ne sont pas bien, on peut les forcer à manger."

Vous leur laissez le choix?

"Oui, bien sûr, on laisse le choix. Mais généralement, à midi, ils arrêtent de toute façon."

Le sujet est abordé en classe?

"Non, c'est un sujet qui devient un enjeu et un sujet de crispation dans une autre école. Le fait d'être dans une école islamique permet à l'enfant d'être suffisamment à l'aise pour aborder n'importe quel sujet."

Pour la prière, il y un lieu disponible pour la récré?

"Alors, il faut déjà savoir qu'il n'y a pas une prière à toutes les heures non plus. Dans le temps scolaire, il y a maximum une prière qui pourrait tomber en heure d'hiver. Vu que c'est des tranches horaires, même en été, la prière de midi, on peut la prier jusque 18h. Quand c'est en heure d'hiver, on propose à ceux qui le veulent, pendant le temps de midi, de jouer un peu moins et de prier à la place. Mais de nouveau, vu que ce n'est plus un enjeu, ce n'est plus un problème! C'est comme le foulard. Il y a des filles qui portent le foulard en 6e année, cela montre qu'il n'y a pas de pression. C'est un choix personnel."

L'avantage d'une école islamique, c'est qu'il n'y a plus de tabou?

"Quand on voit les parents, ils ne sont plus dans un clivage d'opposition ou d'être malmenés. J'ai eu des parents qui me disaient 's'il écoute de la musique, cela ne va pas'. Moi je leur dit directement que nous, ici, on fait de la musique. La seule différence, c'est que moi je peux aller sur le terrain religieux pour en parler. Et quand on en discute, il n'y pas plus de problèmes. Pareil pour le jeûne! L'année passée, il y avait une gamine qui est tombée dans les pommes dans une école communale. J'ai dit à mon collègue: 'ton prof de religion doit prendre ses responsabilités et convoquer les parents.'

Pouvez-vous expliquez le succès des écoles islamiques?

Les parents musulmans ont envie de transmettre un bagage spirituel à mon enfant, comme un parent laïque ou catholique le fera. Il y a une envie de transmission de flambeau d'un point de vue spirituel. Or, ils se disent 'depuis 30 ans, on nous enlève le foulard'. Il y a 30 ans, le gamin qui amenait du halal à l'école, on ne s'en préocupait pas. Là, maintenant, cela devient un enjeu. Dans certaines écoles, certains profs disent même 'pas de cela chez nous'. Des parents ont inscrit leur enfant chez nous en me disant qu'on avait obligé leur enfant à manger du saucisson dans une école catholique. La solution, c'est de partir et d'aller vers une école islamique.

Et vous comprenez la critique de certains selon laquelle ces écoles ne permettent pas de mélanger les différentes communautés entres elles?

"Moi, je ne demande pas mieux qu’un enfant musulman ait un épanouissement dans une école catholique ou communale. Mais quand je vois des parents en pleurs qui viennent chez moi ou qu’on entend des phrases comme ‘on n’est plus au Moyen Âge’… L’école islamique montre au musulman : ‘Ben tu vois tu peux t’inclure dans la société ! Tu as une école. Ton enfant a un CEB à la fin de l’année. Il peut aller où il veut. Il a un avenir professionnel et intellectuel. Et en plus il est épanoui d’un point de vue spirituel’”.

L'ECIB: Un pouvoir organisateur conservateur

L'ECIB (Enseignement confessionnel islamique de Belgique) est le pouvoir organisateur (PO) des quatre seules écoles se présentant comme islamiques qui sont reconnues et subventionnées en Fédération Wallonie-Bruxelles. Si le projet d'école fondamentale du centre El Hikma est accepté par la ministre de l'Education (une ouverture est espérée dès cette rentrée), il s'agirait d'un autre PO. Pour Corinne Torrekens, docteure en sciences sociales et politiques à l’ULB, spécialisée dans les questions liées à l’islam belge, le courant de l'islam porté par l'ECIB peut être considéré comme "conservateur". "On est dans une tendance orthodoxe. C'est-à-dire où la voix du dogme est dominante et la ritualisation est assez importante. Il s'agit d'un mouvement conservateur", explique la chercheuse. L'école Al-Ghazali, qui a été le premier établissement musulman d'enseignement reconnu à Bruxelles, a été fondé en 1989. L'école maternelle et primaire Al-Ghazali occupe des locaux appartenant à La Ligue islamique mondiale. Une organisation qui a été créée en 1962, est basée à La Mecque et finance la grande mosquée du Cinquantenaire, pour un montant annuel situé entre 1 à 1,2 million d’euros. "Pour Al-Ghazali, nous louons les locaux à la La Ligue islamique mondiale. Pour le courant de l'islam que nous représentons, je dirais qu'il s'agit de l'islam du juste milieu", indique Slaheddine Fouchali, du pouvoir organisateur.

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