Procès Hakimi/Pauwels : un enfant de 15 ans à genoux, canon sur le front

Place ce lundi après-midi à l'audition des parties civiles, avec des récits particulièrement marquants

Procès Hakimi/Pauwels : un enfant de 15 ans à genoux, canon sur le front
©BELGA

L’après-midi du procès Pauwels/Hakimi était consacrée aux plaidoiries des parties civiles. Parmi elles, la famille Mazzara, représentée par l’avocat Henri Laquay. Ce dernier n’a pas hésité à charger Marwane Hamouda, défendu par Me Courtoy. Henri Laquay a qualifié le prévenu et ses complices, en occurrence pour ce coup-ci, Farid Hakimi, Rachid Toto et Oueslati, d’ignobles personnages qui n’ont pas honte de demander l’irrecevabilité des poursuites sur base de simples promesses non tenues alors qu’ils ont commis le pire.

L’avocat a ensuite décrit l’horreur vécue par ses clients la nuit du 23 février 2017. Ce soir-là, la famille Mazzara s’endort paisiblement, n’imaginant pas un instant qu’en plein milieu de la nuit, quatre malfrats feraient irruption dans leur maison. “Ils n’ont pas hésité à mettre un enfant de 15 ans à genoux, canon sur le front. Ils lui ont dit que s’il ne s’exécutait pas, ils n’hésiteraient pas à tuer son petit frère, trisomique. Ils ont ensuite obligé le père de famille à jouer à la roulette russe avec une arme chargée, avec laquelle deux coups ont été tirés. Mon client avait deux chances sur six d’en mourir !”, s’est exclamé Henri Laquay, provoquant les pleurs de sa cliente, mère de famille, également présente la nuit de l’attaque.

Cette dernière a pris la parole après son avocat, s’adressant directement aux nombreux prévenus : “Vous nous avez traumatisé mais moi je crois en Dieu. Retenez bien cela, moi je suis très croyante”, a répété la dame avant de parler des séquelles psychologique et morales gardées depuis les faits.

Le procès Hakimi/Pauwels débute au Mons Expo

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