“On va payer plus cher une électricité plus sale” : Marie-Christine Marghem sceptique à propos du pari de l'électrification des voitures de société

L’ex-ministre de l’Énergie évoque "l’hypocrisie du gouvernement" à propos des véhicules électriques.

“On va payer plus cher une électricité plus sale” : Marie-Christine Marghem sceptique à propos du pari de l'électrification des voitures de société
©BELGA

Selon les vœux du gouvernement, toutes les nouvelles voitures de leasing devront être propulsées à l’électricité à partir de 2026. Dans cinq ans, ce sont pas moins de 600 000 véhicules de société qui seront mus par ce biais. Avec une question qui reste en suspens : la Belgique aura-t-elle une infrastructure électrique suffisamment développée pour y arriver ? Si la ministre de l’Énergie Tinne Van der Straeten assure que oui, sa prédécesseure Marie-Christine Marghem (MR) se dit plus sceptique. "Il ne sera possible d’accueillir ces 600 000 véhicules électriques (VE) que si on développe un réseau de distribution suffisamment intelligent, flexible et abordable" , assure celle qui s’exprime ici en tant que présidente du Mouvement citoyen pour le changement (MCC). "Un réseau qui sera capable d’assumer des charges importantes d’électricité pour absorber la demande et d’être aussi en mesure d’indiquer à celui qui veut recharger son véhicule qu’il est plus intéressant de le faire plus tard. Or, on est loin du compte : les gestionnaires de réseau doivent, dans un délai très court, augmenter leur capacité par un plan d’investissement pluriannuel dont je n’ai pas encore vu la moindre trace."

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