"Avec la crise, les contacts directs m’avaient manqué” : Yves Van Laethem parle vaccin dans une école bruxelloise
L’expert a répondu aux questions des élèves de 5e et 6e secondaires.
Publié le 22-09-2021 à 11h13 - Mis à jour le 22-09-2021 à 18h51
"Comment peut-on être sûr que le vaccin n’aura pas d’effets négatifs à long terme ?"
"Et si tu bois ou si tu sniffes, comment sais-tu qu'il n'y aura pas de risques à long terme ?" Assis sur une table en bois posée dans la cour de récréation, les pieds flottant dans le vide et l'air doux et joyeux qu'on lui connaît et surtout son sens de l'humour à toute épreuve, Yves Van Laethem s'est prêté au jeu des questions-réponses sur la vaccination à l'Institut Bischoffsheim, situé dans le centre de Bruxelles.
Pendant deux fois cinquante minutes, les élèves de cinquième et sixième secondaires ont pu lui poser toutes les questions qui les taraudaient au sujet de la fameuse piqûre sous le regard de Vinz, influenceur bien connu des adolescents et de leurs enseignants. Craintes au sujet de la fertilité, processus de création des vaccins, effets à court et à long termes… aucun sujet n’a été éludé.
"Pendant cette crise, ça m'avait manqué d'avoir des contacts directs avec différentes tranches de la population. Je vois un peu ces rencontres comme un défi personnel : c'est l'occasion pour moi de voir comment la population s'en sort avec toutes ces questions liées à la vaccination", confie l'expert entre deux salves de questions.
Yves Van Laethem se défend toutefois de vouloir convaincre qui que ce soit. "Je suis là pour répondre aux questions et faire en sorte de donner aux élèves de bonnes informations afin qu'ils puissent à leur tour informer leurs proches avec des données correctes. Mais la vaccination doit rester un choix, surtout pour les plus petits", estime-t-il.
Faouzia Hariche, échevine de l'Instruction publique à Bruxelles s'est elle aussi réjouie de l'échange entre l'expert et les élèves. "J'espère que cette séance aura permis de déconstruire une partie des fake news qui circulent au sujet du vaccin et convaincu certains élèves de se faire vacciner. J'espère surtout qu'on ne devra pas revenir à une situation comme l'année passée à cause de la faible couverture vaccinale", indique-t-elle.