Grands gagnants, gros malheurs: quand les gains mirobolants à la Loterie virent au drame

Une photographe et une scénographe se sont penchées sur la façon dont les vies changent quand on gagne beaucoup… ou qu’on perd.

Weymeels Elodie
Grands gagnants, gros malheurs: quand les gains mirobolants à la Loterie virent au drame

Huit Belges sur dix jouent régulièrement à des jeux de loterie. 80 % de Belges croient donc en leur chance mais aussi à la malchance, cette minute ultime où l'on n'aura pas validé les numéros que l'on joue pourtant chaque semaine et qui sortent juste à ce moment-là, ce ticket perdu… Et pourtant, on continue à jouer, à y croire, à rêver de ce que l'on ferait avec tous ces millions gagnés, même quand on ne joue pas. Ce rapport à l'argent, à la bonne fortune, à la superstition, aux porte-bonheur, ces histoires de gros gagnants à l'EuroMillions et au Lotto intéressent depuis des années deux artistes. L'une, Katherine Longly, est photographe et plasticienne, ses expositions et livres sont couronnés de prix. Sa patte : chaque projet est construit comme un prétexte pour partir à la rencontre des gens, de leurs histoires et d'une réalité sociale sous-jacente. Avec photos, archives, tendresse et humour. L'autre est auteure et scénographe. Amies, elles aiment jouer ensemble à la loterie mais "Depuis ce projet, on a eu une discussion très claire sur ce que l'on ferait si on gagnait une grosse somme. Comment on partagerait entre nos créations communes ou non et chacune d'entre nous. Avec ce qu'on a entendu, c'est mieux", expliquent-elles en souriant.

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