Herman De Croo, Sophie Wilmès, Marie-Dominique Simonet: quand la maladie se met en travers du parcours des politiques
Les problèmes de santé peuvent avoir des répercussions importantes sur la carrière.
Publié le 20-10-2022 à 20h22
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Insensible à la course professionnelle menée par un élu, la maladie peut frapper à tout moment et poser de sérieuses embûches sur son parcours.
En 2009, Herman De Croo (Open VLD), père de l’actuel Premier ministre ayant été lui-même de nombreuses fois ministre, doit annuler une série d’activités après avoir découvert qu’il avait un cancer des cordes vocales.
Au printemps 2022, Sophie Wilmès quitte son poste de ministre des Affaires étrangères pour s’occuper de son mari atteint d’un cancer. Un geste fort salué par la presse nationale, internationale et par de nombreuses entités diplomatiques.
Le 4 juillet 2013, Marie-Dominique Simonet (CDH) annonce par communiqué qu’elle est atteinte d’un cancer du sein et qu’elle ne peut plus assumer totalement sa fonction de ministre de l’Enseignement. Elle est remplacée deux jours plus tard par Marie-Martine Schyns.
Devenu bourgmestre de Ganshoren en 2012, Hervé Gillard avait fini par se mettre à l’écart de la vie communale pour suivre une thérapie contre son cancer. Il décède en 2017.
En 2011, Marie-Rose Morel, ancienne membre de la N-VA passée au Vlaams Belang, meurt d’un cancer à l’âge de 38 ans. Les médias flamands rendent un hommage important à une figure emblématique de la lutte contre le cancer. Les médias francophones dénoncent le traitement réservé à une personnalité de l’extrême droite, bien que celle-ci ait quitté le parti un an avant sa mort.
GDS