René a quitté sa résidence service après avoir tué son nouveau bichon Pantoufle : il a été placé dans un hôpital psychiatrique

René avait tué Pantoufle, son bichon maltais, pendant la nuit de lundi à mardi.

René, 71 ans, se disait dévasté par la solitude. Un couple a parcourur 200 km pour lui offrir Pantoufle, un adorable bchon maltais. René l'a égorgé...
René, 71 ans, se disait dévasté par la solitude. Un couple a parcourur 200 km pour lui offrir Pantoufle, un adorable bchon maltais. René l'a égorgé... ©Shutterstock/D.R.

L’affaire avait ému la population. Mercredi, on apprenait avec stupéfaction que René, un homme de 71 ans, avait égorgé Pantoufle, un bichon maltais, qu’il venait de recevoir. Ce drame s'était produit pendant la nuit de lundi à mardi.

René a tué Pantoufle, son bichon maltais d’adoption: il va devoir quitter la résidence-service à Wanze

Dans les Avelines à Wanze, le septuagénaire n’avait pas supporté les aboiements de son nouvel animal de compagnie lors de sa première nuit. Pourtant, il avait lui-même demandé un animal afin de briser une terrible solitude qui l’habitait. Très gravement blessé, Pantoufle a dû être euthanasié.

Dans la foulée, CHRH avait annoncé vouloir mettre “fin à la convention de résidence entre les deux parties”. Jean-François Ronveaux, directeur du Centre Hospitalier Régional de Huy, avait également insisté sur le fait qu’une solution devait être trouvée. “Il n’est pas question que ce résident se retrouve à la rue. Mais il est clair que ces faits ont provoqué un certain émoi auprès du personnel et des autres résidents.”

Ce vendredi, Sud Info annonce que René va être placé dans un hôpital psychiatrique. “Il a été estimé qu’il représentait un danger à la fois pour lui-même et pour autrui. L’individu a été invité à quitter la résidence service et une mise en observation a été décidée”, précise le commissaire Dubois à la police Meuse-Hesbaye pour nos confrères. Ce jeudi, il a quitté son établissement à Wanze pour se rendre à l’hôpital psychiatrique du “Petit Bourgogne” à Liège.

Le parquet de Liège pourrait poursuivre le septuagénaire après le procès-verbal rédigé par la police. S’il est cité à comparaître devant le tribunal correctionnel, René, qui était bien en possession d’un permis de détention d’un animal, risque de 8 jours à 3 ans d’emprisonnement, et une amende allant de 100 € à un million €.

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