Il faut qu’on parle : “Il y a eu certains coups bas, j’ai changé d’établissement”, confie Clarisse, transgenre

Ce mercredi, dans Il faut qu’on parle, on discutait de rythmes scolaires, justice, et transidentité.

En début d’émission, C’est Clarisse, transgenre, qui venait raconter son parcours, au cours duquel elle a connu quelques embûches mais n’a jamais baissé les bras.

Pour elle, les écoles ne sont pas encore assez munies pour accueillir les personnes transgenres. “Nous avons une loi qui défend l’autodétermination et la discrimination. Mais je pense que beaucoup de directions sont assez démunies pour appliquer ces règles sur le terrain. Il n’y a pas de circulaires à proprement parlé. […] L’école n’est pas adaptée”, estime-t-elle.

Dans son quotidien, ce n’est pas toujours facile d’imposer son genre. “Notre jeunesse est formidable et cela se passe très bien avec les étudiants. Par contre, il y a toujours une petite minorité d’adultes, de professeurs, qui n’acceptent pas qu’une personne puisse chercher son point de confort identitaire. Qu’une personne ait le doit d’être non plus pour la société mais pour elle-même”, confie Clarisse. “Il est clair que c’est du harcèlement. Certains comportements verbaux et non verbaux sont entachés de transphobie et de harcèlement. Il y a eu certains coups bas. […] J’ai d’ailleurs changé d’établissement”, nous raconte-t-elle encore.

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Plus tard dans l’émission, nos chroniqueurs ont évoqué le cas de la justice. Est-elle dépassée dans notre pays ? Plusieurs cas ont été présentés comme notamment celui de la liste des objets que la justice peut saisir. La loi date d’il y a plus de 50 ans, quand les téléphones et les ordinateurs n’existaient pas… Denis Goeman, juge invité de l’émission, était témoin de certaines lois qu’il faut dépoussiérer et remettre au goût du jour.

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Le dernier chapitre était consacré à la réforme des rythmes scolaires. Bernard Hubien, secrétaire général de l’UFAPEC, était invité en plateau pour débattre de la question. Il estime qu’il y a un problème pour les familles qui scolarisent leurs enfants d’une part dans l’enseignement de Fédération Wallonie-Bruxelles et d’autre part dans le germanophone ou du côté flamand. Ou encore pour les familles qui ont un enfant scolarisé en maternelle ou en primaire et un autre dans l’enseignement supérieur. “Où se trouve la cohérence du gouvernement”, s’interroge-t-il.

Revivez l’émission en intégralité dans la vidéo ci-dessus.

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