La toute première IPPJ en milieu urbain devrait ouvrir à Forest en 2027 : "Des projets similaires à l'étranger ont démontré leur succès"
Elle accueillera 34 jeunes en fin de parcours de réinsertion. Un travail spécifique a été mené pour rassurer les riverains. Les travaux de désamiantage ont commencé ce lundi.
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Publié le 15-03-2023 à 17h21 - Mis à jour le 16-03-2023 à 08h40
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Initialement espérée pour 2024, l’IPPJ de Forest devrait finalement voir le jour dans le courant 2027. Le permis d’urbanisme a été octroyé par la Région bruxelloise en juin dernier tandis que le marché public a été lancé en janvier dernier par le gouvernement de la fédération Wallonie-Bruxelles.
Le projet a été accueilli de façon mitigée par les riverains mais du côté du cabinet du ministre de l’Aide à la Jeunesse Valérie Glatigny (MR), l’on assure avoir pris les demandes des riverains en compte, tant au niveau de l’architecture que de la sécurité.


"L’installation d’une IPPJ dans une zone urbaine nécessitait un message clair et des garanties. Une série d’éléments prévus dans le projet répondent aux demandes légitimes des riverains en termes de sécurité. Ils en ont d’ailleurs été informés lors de plusieurs échanges", explique la ministre Glatigny.
Un protocole prévu en cas de fugues
Le projet prévoit le contrôle des entrées et des sorties des jeunes ainsi qu’une mise en place d’une concertation régulière avec les riverains, l’associatif et l’IPPJ. Une procédure sécuritaire est prévue en cas de fugues et un sas de sécurité est prévu.
Le bâtiment était squatté par des personnes séjournant illégalement sur le site. Un hébergement a pu leur être trouvé. Les travaux de désamiantage ont débuté ce lundi.

Pour rappel, c’est le site de l’ancien internat Victor Horta, à l’angle de l’avenue Van Volxem et de la Chaussée de Bruxelles qui a été choisi comme emplacement. L’institution accueillera 34 jeunes. De plus, quatre appartements seront prévus dans le cadre du projet pour préparer les jeunes à une vie autonome.
"Les jeunes continueront à fréquenter l'enseignement ordinaire"
"Les jeunes qui vivront dans l’établissement se trouveront en fin de parcours de réinsertion. Ils continueront par exemple à fréquenter l’enseignement ordinaire. L’objectif du projet éducatif de la future institution est d’amener ces jeunes à réintégrer la société et à respecter ses règles. Un objectif qui devrait être facilité par la proximité de leur milieu scolaire, de leurs familles et de leurs proches. Des projets similaires ont démontré le succès de ce type de formule à l’étranger”, poursuit la ministre.
L’IPPJ pourrait être fonctionnelle dans le courant 2027. “Outre les travaux, le délai s’explique aussi par le respect de la procédure légale en matière de marchés publics”, conclut Valérie Glatigny.
