”Il faut qu’on parle” : remise au travail des chômeurs, y a-t-il des jobs inacceptables ?

Tous les jours de la semaine, Maxime Binet et son équipe reviennent sur l’actualité du moment dans “Il faut qu’on parle” sur LN24. Au programme : trois sujets de société, qui font débat.

Ce jeudi 1er juin, Maxime Binet a abordé avec ses invités la remise au travail des chômeurs, les prix de l’alimentaire ainsi que le foot business.

Yves Martens, coordinateur du collectif contre l’exclusion, estime qu’évoquer le job d’acteur ou actrice porno dans un formulaire Actiris qui comporte tous les genres cinématographiques, ce n’est pas dire “vous devez accepter ce job…” Pour Nawal Bensalem, rédactrice en cheffe adjointe (La dernière Heure/Les Sports), être une actrice porno ou voire une prostituée, ce sont des jobs convenables. “Les gens qui travaillent dans ces milieux, d’ailleurs légaux, devraient aussi bénéficier du soutien et de l’aide d’Actiris”, estime-t-elle. Mais selon Yves Martens, on ne peut pas refuser un emploi convenable. “Doit-on donc accepter cet emploi intime ?”

Ludivine de Magnanville, présidente de la Fédération Horeca Bruxelles, assure qu’il n’y aura aucune baisse de prix drastique dans un avenir proche dans l’alimentaire. De son côté, Nawal Bensalem dénonce : “Il est temps que le politique se penche enfin sur ce dossier !”

Alain Kupchik, artiste, et Dany Spreutels, avocat et administrateur de l’Union Saint-Gilloise, discutent de l’importance des droits de télévision dans le financement des clubs de foot. Pour Alain Kupchik, les clubs belges souffrent sans investisseurs étrangers. Dany Spreutels rappelle que ces droits dépendent aussi de la dimension d’un pays et que la Belgique ne sera jamais bien servie. Il dénonce : “L’Union St-Gilloise a du mal à avoir un beau stade car on sait que certains politiques sont frileux et bloque ce dossier alors que le club fait des merveilles et qu’il faudrait encourager sans attendre ce parcours”.

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