"Il faut qu’on parle": "La société devient de plus en plus violente"

Tous les jours de la semaine, Maxime Binet et son équipe reviennent sur l’actualité du moment dans “Il faut qu’on parle” sur LN24. Au programme : trois sujets de société, qui font débat.

Ce vendredi 9 juin, Maxime Binet s’est demandé avec ses invités si le beau temps pour les hommes est un mauvais temps pour la planète. Ils sont également revenus sur le conducteur qui a percuté plusieurs personnes avec sa voiture à Mons et enfin sur le secteur Horeca qui manque de personnel.

La planète est déjà en surchauffe et est en passe de connaître un réchauffement de 2,7 °C, ce qui pourrait entraîner des souffrances indicibles pour une partie de l’humanité, avertissent les scientifiques. Pour Nawal Bensalem, rédactrice en cheffe adjointe (La Dernière Heure/Les Sports), ce beau temps une bonne nouvelle. “Le beau temps actuel est encore trop anecdotique pour être inquiétant”, explique-t-elle. Pascal Mormal, météorologue à l’Institut royal météorologique, explique aux invités présents autour de la table que les soucis climatiques vont nous obliger à repenser notre lien à la nature. Mais pour Nawal Bensalem, les pro-climats exagèrent. Pascal Mormal lui répond : “Effectivement, c’est un sujet sur lequel il faut rester très factuel”.

Ce vendredi matin, près de la Grand-place de Mons, un véhicule a percuté plusieurs personnes, faisant sept blessés. La voiture aurait foncé dans plusieurs autres véhicules garés sur la route et aurait percuté plusieurs personnes qui circulaient à pied. Alain Kupchik, artiste de métier, s’interroge sur le fait que ce genre d’événement se multiplie. “Cela m’inquiète plus que le réchauffement climatique”, déclare-t-il. Pour Eddy Quaino, délégué permanent CGSP ADMI pour le secteur de la police, la société devient en effet de plus en plus violente.

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Selon Luc Marchal, président de la fédération Horeca Wallonie, il manquerait jusqu’à 30 % d’étudiants dans l’Horeca. Nathalie Gallant, avocate pénaliste, raconte une anecdote qui lui est arrivée dans un restaurant à Knokke dernièrement : “Mes croquettes de crevettes baignaient dans l’huile, j’ai simplement demandé qu’on les éponge. Le garçon de salle, dont je ne citerai pas la nationalité et qui baragouine à peine le français, me dit que je n’ai qu’à les essuyer moi-même.” Elle poursuit : “Le maître d’Hôtel m’indique alors qu’il est obligé d’engager des immigrés car il n’y a plus d’étudiants qui veulent travailler dans l’Horeca”. Nawal Bensalem se demande, quant à elle, si “les jeunes mettent-ils encore le travail au sommet de leurs priorités ?”.

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