Vincent Blondel espère que le financement des universités continuera : “Il nous faudrait 200 millions pour rattraper notre situation d’il y a 15 ans”

Comme chaque matin sur LN24 et LN Radio, Maxime Binet reçoit un invité qui fait l’actu dans le “Café sans filtre” afin d’évoquer les dossiers chauds de l’actualité.

Ce mardi matin, Maxime Binet reçoit Vincent Blondel, recteur de l’UCLouvain, qui fête sa dixième et dernière rentrée académique. Il commence par dresser le bilan de ces années passées à la tête de l’université.

Sur l’ensemble des notes récoltées on peut observer des différences. “Pour les Bac 1, on obtient 54 % de taux de réussite aux examens de juin. 68 % sur la suite du bloc et pour les Masters, 80 % des examens ont été réussis. On remarque aussi que les examens ont été mieux réussis pendant la période Covid. On est revenu aux chiffres d’avant la pandémie de coronavirus.”

Concernant les inégalités présentes encore dans l’enseignement supérieur et universitaire, Vincent Blondel espère que les aides de l’état ne cesseront pas afin de combattre cette problématique. “On a reçu 80 millions, c’est à la fois peu et beaucoup. Nous souhaitions 300 millions, qui pouvaient être étalés sur deux législatures. 50 millions étaient d’abord évoqués mais on en a finalement reçu 80. Les universités ont toujours eu une croissance dans leur financement mais il y a de plus en plus d’étudiants. Si l’on regarde l’évolution de financement par étudiant, lui, il diminue de manière considérable. Il nous faudrait 200 millions pour rattraper notre situation d’il y a 15 ans.”

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Pour ce qui est du système de l’enveloppe fermée, pousse-t-elle les universités à se livrer une trop grande concurrence ? Vincent Blondel n’est pas catégorique. “Ce système qui consiste à ce que le montant global de financement pour les universités reste constant mais qu’il est distribué au prorata des étudiants de chacune des universités. Idéalement on aimerait que le financement soit fixe.”

En ce qui concerne l’avenir du recteur après la fin de son deuxième mandant, Vincent Blondel reste évasif mais ne ferme aucune porte. “J’ai toujours enseigné et je continuerai à le faire. Ma vie professionnelle va être amenée à changer un petit peu. La politique ? Ce n’est pas impossible.”

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