Selon les modèles scientifiques exposés, pour une situation sous contrôle, on ne déconfinerait massivement pas avant mai.

Le déconfinement, selon les modèles scientifiques présentés par les experts de l’Université d’Hasselt, ce n’est pas encore pour maintenant. Alexander De Croo a pris la parole, entouré de plusieurs experts, dont Steven Van Gucht et Yves Van Laethem, pour présenter les modèles à long terme qui tiennent compte, pour la première fois, de l’impact progressif de la vaccination. Un exercice de transparence et de pédagogie, mais aussi d’objectivation de l’impact de l’assouplissement à court et à long terme.

Une manière, aussi, de tempérer les ardeurs alors que la pression en faveur d’assouplissements massifs est plus importante que jamais au sein de la majorité gouvernementale comme au sein de la société. " C’est une manière d’éviter de donner de faux espoirs ", a commenté Alexander De Croo, ajoutant que ces données ne signifient pas " q ue rien n’est possible en mars ".

Yves Van Laethem nous précise que si les chiffres ne dérapent pas d’ici trois semaines, rien n’empêche d’envisager "des choses" début avril en plus des quelques ouvertures déjà possibles dès la mi-mars...

Que disent ces modèles scientifiques ? Ils établissent des estimations de l’évolution possible en Belgique selon différents scénarios, selon certaines mesures et certains comportements de l’épidémie en cas de déconfinement total.

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