Cinq octobre 2020. Georges-Louis Bouchez, président du MR, échappe d’un fifrelin à une démission forcée. La délocalisation manquée de Denis Ducarme en Wallonie à la place de Valérie De Bue et l’arrivée de Mathieu Michel au Fédéral manquent de provoquer une révolution de Palais. Beaucoup y voient l’influence du clan Michel. Son indépendance est contestée. Le Montois sauve sa tête après un psychodrame de plusieurs jours, à certaines conditions.
Plus de quatre mois plus tard, que reste-il de cette révolution d’octobre manquée ? "Cela reste une parenthèse malheureuse pour nous mais qui n’a plus d’influence négative. Au contraire, la dynamique est positive", nous certifie Georges-Louis Bouchez. Tous au MR ne partagent pas cette vision.
1. "Le G11, un gadget !"
Dans Le Soir du 8 janvier, une annonce du président du MR fait tiquer certains libéraux. Il évoque un changement de nom pour le parti. "Ce point n’a pas été discuté avec les membres du G11. Or, c’est typiquement quelque chose qui devrait y être abordé", glisse un membre du G11.