L’Horeca, les discothèques et certains autres commerces n’ont toujours pas pu ouvrir leurs portes depuis novembre. Malgré les aides prévues, ce qui fait le plus de mal au portefeuille de ces nombreux indépendants, ce sont les loyers qu’ils doivent payer pour leur surface inoccupée. Des montants qui s’élèvent parfois à plusieurs milliers d’euros par mois.
Devant les justices de paix, les bailleurs mécontents se succèdent ces dernières semaines, implorant la justice d’intervenir pour récupérer leur dû malgré la compassion que certains expriment à l’égard des locataires.
Entre un bailleur qui a besoin de son argent et un locataire qui n’a pas demandé à ce que son commerce soit fermé, pas facile pour les juges de trancher. Et la loi n’est pas là pour les aider. Une loi qui n’est pas claire en la matière. Un flou juridique qui laisse les juges de paix prendre leurs décisions à l’appréciation.