Il a également donné l'exemple des cancers dont la détection plus tardive peut s'avérer catastrophique pour les patients. " Certaines personnes ont le malheur de voir les retards s'accumuler, nous allons devoir y remédier ", a-t-il estimé.
"Nous sommes inquiets"
Si M. Noppen a salué la décision des autorités de ne pas assouplir les règles, il s'est toutefois dit surpris que le Comité de concertation n'ait pas procédé à un durcissement des mesures sanitaires. " Nous sommes inquiets ", a-t-il insisté. Une préoccupation que partage Margot Cloet, directrice générale de la coupole néerlandophone Zorgnet-Icuro: " J'avais espéré qu'un certain nombre de mesures soient renforcées temporairement, car nous avons pu voir pendant l'été qu'elles fonctionnent à court terme. Tout le secteur des soins de santé est un peu perplexe. Nous ne comprenons pas pourquoi certaines choses n'ont pas été actées. L'accent a été mis sur le respect des règles actuelles, mais il aurait été possible de prendre de petites mesures telles qu'un couvre-feu plus strict comme celui actuellement en vigueur à Bruxelles (la Flandre a refusé d'adapter son couvre-feu qui court actuellement de minuit à 5 heures du matin, ndlr. )." Marc Van Ranst a également fait part de son incompréhension, à l'issue du Comité de concertation de ce vendredi , quant au maintien du couvre-feu moins strict en Flandre. " C'est une occasion manquée ", a-t-il affirmé sur le plateau de VTM.