Opaline Meunier a quitté la présidence des Jeunes CDH après un long conflit interne.
Le départ d’Opaline Meunier de la présidence des Jeunes CDH est-il le fait d’une démission ou d’une révocation ? Un peu des deux.
Pour le comprendre, il faut remonter le fil de la chronologie. Le 31 décembre, la conseillère communale montoise annonce qu’elle présente sa démission de la présidence des jeunes humanistes. Le dimanche 2 janvier 2022, Michel Henrion révèle que son départ est le fait d’une révocation et non d’une démission. Opaline Meunier aurait fait allusion aux origines ethniques de l’employée pour appuyer une consultation juridique visant le licenciement de cette employée… qui était enceinte. Le journaliste étaie ses informations avec des copies de documents échangés entre la Montoise et un cabinet d’avocats. C’est sur base de ces éléments repris dans les documents que le conseil d’administration des Jeunes CDH a, dès le 20 décembre, voté pour lui retirer sa confiance, convoquant une assemblée générale pour la destituer le 30 décembre. Ce qui remet en cause la version d’une démission volontaire uniquement pour se dédier à une carrière d’enseignante.