François Perin disait de la Belgique qu’elle est malade de trois maux : le nationalisme flamand, une particratie bornée et la paralysie imposée par les groupes de pression. En digne successeur du fougueux militant wallon, Jules Gheude pose le même constat.
Le confédéralisme prôné par le premier parti de Flandre, la N-VA, ne serait qu’un paravent de l’indépendantisme. Avec le Vlaams Belang et l’Open VLD - "les libéraux sont des nationalistes dissimulés" - ce séparatisme est bétonné politiquement.