Sur Facebook, les phrases d’Arjan ont dépassé sa pensée. Jugé pour terrorisme, il s’en mord les doigts.
Qu’est ce qui a pu pousser Arjan à saluer les attentats commis par l’État islamique sur Facebook ? Jeudi, au tribunal, ce taximan anderlechtois de 40 ans s’en mordait les doigts car il répond de participation aux activités d’un groupe terroriste. Et risque… cinq ans de prison. C’était en 2017. Les attentats sur la Promenade des Anglais (14 juillet 2016), de Bruxelles (22 mars 2016) et de Paris (13 novembre 2015) étaient frais dans les mémoires.
Arjan n’a alors rien trouvé de mieux que d’écrire, à la cantonade, sur un groupe Facebook que "le djihad a commencé". Il a fait référence à "un camion qui passe". Il a dit que l’on ne "serait jamais plus tranquille" sur les terrasses de bistrots et que l’on "aurait peur de monter dans un métro".