Les derniers mois n’ont pas été de tout repos à Walibi. Fermeture pour raisons sanitaires, public limité, jusqu’aux inondations catastrophiques du mois de juillet. Pourtant, Walibi est toujours debout et pense à l’avenir. Rencontre avec le patron du parc, Jean-Christophe Parent.
Jean-Christophe Parent, on vous connaît comme le patron de Walibi. Mais qui êtes-vous exactement ? Racontez-nous votre parcours.
"Mon parcours est, au départ, beaucoup plus axé sur le tourisme. Je suis un ancien G.O. du Club Med et je m’occupais principalement de la finance dans différents villages, aussi bien au Maroc qu’aux Bahamas, en France ou en Espagne. Chemin faisant, je suis revenu en Belgique assez éreinté de cette expérience qui est très riche humainement parlant mais qui est très harassante physiquement. J’ai donc repris une formation pour devenir consultant en SAP, et j’ai travaillé quelques années pour IBM et ensuite Glaverbel. Et puis, par hasard, une de mes connaissances avec qui j’avais fait mes études m’a appelé en me disant qu’ils cherchaient quelqu’un à Walibi. J’ai décliné car cela ne faisait que six mois que j’étais chez Glaverbel. Six mois après, il m’a à nouveau appelé pour me proposer la même chose et là j’ai dit oui. Tout cela se déroule entre 1995 et 2001 puisque je suis rentré le 1er août 2001 à Walibi, qui venait de changer de nom - Six Flags - en avril ou mai. Pour tout vous dire, je suis vraiment arrivé là par hasard. J’y étais allé une seule fois, quand j’étais adolescent, et je n’étais pas du tout un féru des parcs d’attractions en général. Je suis rentré dans la famille Walibi et cela fait 20 ans que je suis là."
Et en 20 ans, vous avez vu beaucoup de choses changer…