Les hospitalisations font du surplace. Même tendance du côté des contaminations. On se dirige vers un plateau ?
"Les optimistes diront que nous sommes montés sur un plateau plus élevé que le mois dernier. Les pessimistes diront que le taux de positivité pour le variant dit ‘anglais’ augmente sensiblement et que ce variant est sur le point de devenir dominant. Si on considère que nous avons deux épidémies en même temps, celle causée par le virus ‘historique’ est en train de diminuer d’intensité et celle causée par les virus ‘variants’ est en train d’augmenter. Ceci peut donner l’illusion d’être sur un plateau."
On note un relâchement et une certaine lassitude de la population. Quel en est le risque ?
"Il est évident qu’il y a une lassitude. Plus qu’un relâchement, je suis frappé par l’éclosion d’idées pour relâcher les contraintes tout en intégrant ces fameux gestes barrières. La question est de savoir si on préfère un protocole souple appliqué à 100 % ou un protocole strict appliqué à 20 %. Ce n’est pas une question triviale, surtout compte tenu des différences culturelles inhérentes à notre pays."