Le professeur Devroey alerte sur le risque de propagation de certaines maladies infectieuses.
Les conditions extrêmement difficiles dans lesquelles se trouvent les réfugiés risquent d’augmenter la propagation de maladies telles que la rougeole, la pneumonie et la poliomyélite. Les conditions de voyage très précaires aggravent cette situation. Face à ce phénomène, l’Union européenne compte distribuer des vaccins contre la rougeole, la poliomyélite, la tuberculose et la Covid-19 pour vacciner les réfugiés ukrainiens non vaccinés qui le souhaitent. "Le plus grand défi de notre système de soins va être celui de l’accueil et la prise en charge des patients ukrainiens qui arrivent en Belgique", alerte Dirk Devroey, médecin généraliste et professeur à la VUB. " Les besoins en matière de santé sont importants, notamment d’un point de vue émotionnel et psychologique. Il y a des milliers de familles traumatisées et on se doit donc d’y répondre et de former une première ligne adaptée dans la durée tout en proposant un soutien psychologique. Et à côté de ça, il y a de nombreuses maladies infectieuses qui circulent en Ukraine, notamment la tuberculose. L’Ukraine présente d’ailleurs l’un des taux les plus élevés au monde de tuberculose multirésistante. Il faut donc être prudent sans tomber dans une forme de panique. Ce sont des maladies très contagieuses, il faut faire très attention car elles se propagent facilement."
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