Politiquement, le PTB s’est radicalement isolé depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine. En martelant son opposition à "l’impérialisme américain" et "l’atlantisme européen", le parti s’est mis à dos les autres formations qui n’hésitent pas à le taxer de pro-Poutine. Les marxistes s’en défendent, avançant qu’ils sont contre une surenchère militaire qui mènerait à une troisième guerre mondiale. Un choix dont les conséquences électorales sont en fait positives, nous revient-il.
Au Parlement européen, au Sénat, à la Chambre des représentants et dans une série de conseils communaux (Liège, Molenbeek, Charleroi), le PTB s’est abstenu de voter pour des résolutions et des motions condamnant l’attitude de la Russie. Au Parlement fédéral et dans les assemblées communales, le parti est venu avec ses propres textes qui, à l’exception de Liège et Molenbeek, n’ont reçu aucun soutien des autres partis.