Si Omicron le permet, le CDH réunira un millier de membres, d’adhérents à leurs idées et de citoyens intéressés par les réflexions humanistes à Tour&Taxis, à Bruxelles, le 12 mars prochain. L’objectif de ce grand barnum sera la mise en orbite du nouveau mouvement dont la naissance sera l’aboutissement du processus. "Il fera beau demain." Ce sera "un nouveau mouvement résolument plus positif, plus participatif, plus contemporain et plus moderne", s’enthousiasme Maxime Prévot.
L’actuel président du CDH ne laisse fuiter ni le futur nom, ni les idées directrices de ce mouvement, mais il évoque les thématiques sur lesquelles le nouveau-né se positionnera. "En Belgique, on a des partis politiques, le mien comme d’autres, qui sont aujourd’hui en obsolescence programmée. Qui sont les héritiers de doctrines qui ont parfois plus d’un siècle mais qui ne sont pas nécessairement toujours en phase avec les nouveaux défis contemporains. On est à un momentum où les tensions démocratiques sont maximales entre citoyens et politiques. Il faut pouvoir être en capacité d’offrir quelque chose d’alternatif."
Face à la montée des extrêmes, les humanistes jouent la carte de la modération. "Là où on a pu dénoncer par le passé avec sarcasme la mollesse du centre, je suis convaincu que plus que jamais, c’est la posture de modernité."