De plus en plus de directions d’écoles secondaires font appel à la police pour fouiller les élèves et, à l’aide de chiens renifleurs, détecter d’éventuelles possessions de drogue, principalement de cannabis.
Pour Infor-Drogues, ces opérations dites "de prévention" sont problématiques. "D’un point de vue légal, déjà", analyse le porte-parole Antoine Boucher. "La loi sur les pratiques de police n’autorise la fouille que s’il y a des indices sérieux et concordants. Ce qui exclut déjà les fouilles collectives. Or, très souvent, les directions se basent sur des yeux rouges ou des bruits de couloir. Un joint qui sort d’une poche, c’est plutôt rare. Du reste, un élève sur deux exclus après avoir été pris gagne en recours et réintègre l’établissement."