Jeudi matin, aux alentours de 11 heures, la file de réfugiés ukrainiens qui s’étend devant l’ancien hôpital Jules Bordet à Bruxelles fait déjà plusieurs dizaines de mètres. À gauche de l’entrée, des familles entières, à droite des personnes seules. Toutes espèrent entrer rapidement dans le bâtiment pour s’y enregistrer. Certains réfugiés étaient déjà là hier, dans la même file. Ils espèrent ne pas devoir revenir vendredi.
Lilia et Maria affirment avoir passé la nuit dehors, sur un simple matelas posé à même le sol pour maximiser leurs chances d’être prises en charge aujourd’hui. "À minuit, il y avait déjà des gens et à 4 h 30, il y avait plein de monde. Si on arrive après 6 heures, je pense que c’est déjà trop tard", explique Lilia.
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