Mettre un zéro à un enfant, le priver de récréation ou le faire redoubler : pour Jean-Pierre Coenen, le président de la Ligue des droits de l’enfant, ces méthodes appliquées dans beaucoup d’écoles constituent une forme de violence envers les élèves.
"Les violences éducatives ne se résument pas à une claque ou une baffe. Mettre un élève à la porte parce qu’il chahute, c’est aussi de la violence. Les orientations précoces et le redoublement sont des formes de violence. Des profs mettent à la porte pour de simples bavardages, un zéro pour punir un enfant qui papote ou des devoirs pour punir une classe pas assez impliquée dans un apprentissage barbant, etc. Heureusement, il y a des jeunes enseignants qui proposent une autre vision de la pédagogie mais il y a aussi malheureusement des professeurs qui ne se remettent pas en question et continuent à utiliser ces vieilles méthodes", estime-t-il.
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