L’affaire, révélée par La DH Namur-Luxembourg, a fait grand bruit à Sambreville. Deux élus Défi de la commune, Monique Félix, pionnière de l’implantation du parti en Wallonie et Philippe Kerbush, ont été sommés de rendre leur mandat au parti.
La décision a été prise par les instances fédérales du parti et donc validée par l’actuel président de Défi, François De Smet. Elle a fait bondir son prédécesseur, l’emblématique Olivier Maingain, président durant 24 ans. Le bourgmestre de Woluwe-Saint-Lambert a passé la main mais garde du pouvoir. Il tape du poing sur la table. Parfum de putsch chez Défi…
M. Maingain, il apparaît que vous n’acceptez pas cette décision d’exclure ces deux élus ?
"Cette affaire est révélatrice d’un problème plus large. J’observe un malaise qui s’installe dans certaines sections locales de Défi et auprès de certains mandataires (NdlR : l’épisode fait suite à l’exclusion de Françoise Kinet à Namur et au semi-départ de Patrick Pynnaert au conseil provincial.) Dans un premier temps, j’ai cherché à rassurer tout un chacun en assurant que la mauvaise évaluation des situations était due à un manque d’expérience la part des responsables des instances wallonnes. Mais progressivement, j’ai constaté une forme d’acharnement à l’égard de certains mandataires. Le cas de Sambreville a été un révélateur. Cela dépasse les limites et cela n’est pas digne de la façon dont je conçois les relations personnelles au sein du parti."