Revenant sur les derniers chiffres liés au coronavirus publiés par Sciensano, le médecin intensiviste a mis en garde à son tour contre un "aplatissement des courbes". Comparée à la diminution observée lors de la première vague, la baisse actuelle est "beaucoup plus lente". Mais cela n'a pas étonné le chef des soins intensifs au CHC de Liège. "On n'est pas du tout dans la même situation que lors de la première vague car il y a tout un pan de l'économie qui a repris plus vite, a-t-il développé. C'est une théorie des portes. Quand on ouvre dix portes, on sait que ça descend moins vite que quand on en ouvre cinq."
Mais ouvrir certaines portes a un prix, comme l'a rappelé Philippe Devos. "Chaque fois qu'on va chipoter à ouvrir une porte ou l'autre, à donner plus de libertés, on va entraîner que tous ceux qui sont fermés vont être fermés trois mois de plus", a-t-il ajouté. Donnant l'exemple de l'Horeca, le président de l'Absym a rappelé qu'il faudra faire diminuer davantage les contaminations avant de pouvoir envisager une réouverture. Or, si on assouplit davantage, on risque de retarder la baisse des infections et donc de postposer la reprise de l'activité pour les cafés et restaurants. "Moi je n'ai pas envie que l'Horeca reste fermé trois mois de plus", a conclu le médecin intensiviste.
Elargir la bulle sociale pour les fêtes, est-ce vraiment raisonnable ?
Votes clôturés
5242 votes