Sammy Mahdi, l’actuel secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, se lance dans la course à la présidence du CD&V.

Avec 8,7 % des intentions de vote, les chrétiens-démocrates ont atteint un plancher historique. Les résultats de ce sondage publié vendredi soir ont fait chuter le président du CD&V, Joachim Coens. Il a immédiatement annoncé sa démission. Des élections internes vont avoir lieu. Qui pour reprendre le gouvernail de ce parti à la dérive ? Sammy Mahdi, le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, se jette dans la bataille. Samedi matin, il a confirmé qu’il était candidat.

Le dernier baromètre politique est un désastre pour votre parti. Si vous êtes élu, comment vous y prendrez-vous pour remonter la pente ?

"On peut voir dans ce sondage la trace d’un changement nécessaire dans la philosophie du parti et dans sa manière de faire de la politique. Le CD&V s’est toujours défini comme un "beleidspartij" (un parti de gouvernement, NdlR), qui veut bien gérer le pays. C’était possible à l’époque où la Belgique était divisée entre les piliers chrétien, socialiste et libéral, où chacun avait ses organisations. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Il faut que le CD&V continue de prendre ses responsabilités mais il faut surtout savoir quelles sont les racines mêmes du parti, sa raison d’être."

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