L’annonce a été formulée d’un ton presque martial par Frank Vandenbroucke, à l’issue du dernier Comité de concertation. Au plus tard le 1er avril, la police disposera des données nécessaires pour sanctionner les personnes qui doivent se faire tester mais ne le font pas, de retour d’une zone rouge par exemple. Mais pas uniquement. "Nous avons convenu d’un engagement de résultats", a indiqué le ministre de la Santé. Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne a précisé qu’il s’agira de transmettre "directement" à "la police et aux services d’inspection compétents" les données de qui s’est fait tester ou non et doit rester en quarantaine, où et pour combien de temps, sur base du code d’activation. En cas de non-respect, une amende de 250 euros (proposition de transaction) sera infligée. S’il y a récidive, une citation directe sera lancée. Comment ces contrôles seront-ils mis en place ? "C’est bien aux Régions de se charger de l’application sur le terrain", nous précise le cabinet Van Quickenborne. " Nous n’intervenons qu’une fois que nous avons les P.-V."
Sanctions automatiques pour les tricheurs qui ne respectent pas la quarantaine: ça coince déjà !
Belgique04:39

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