Les personnes dont le quotient intellectuel est inférieur à 86 ne peuvent pas bénéficier des remboursements des frais de logopédie, à l’inverse de celles dont le QI est supérieur à ce nombre. Cette situation "discriminante" est dénoncée depuis plusieurs années par de nombreuses associations. "Tout le monde de la santé est d’accord pour dire qu’il faut changer ce règlement, mais le monde politique ne suit pas", se désespère Cinzia Agoni, porte-parole du GAMP, le Groupe de défense des personnes handicapées de grande dépendance.
Le GAMP espérait que le nouveau Plan d’action fédéral handicap (PAFH) s’attaquerait à ce problème. "Hélas, aucune de nos revendications prioritaires concernant les personnes handicapées de grande dépendance n’a été clairement proposée", déplore l’association, pointant les remboursements des frais de logopédie pour les enfants autistes et avec déficience intellectuelle.
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