L'Edito: casser les mafias de la drogue autrement que par la répression

Un Edito signé Mathieu Ladevèze.

<p>Recherche de drogue dans un conteneur du port d'Anvers, le 7 janvier 2022</p>
<p>Recherche de drogue dans un conteneur du port d'Anvers, le 7 janvier 2022</p> ©AFP/Archives

Mi-janvier, le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne (Open VLD), annonçait vouloir punir très sévèrement les consommateurs de drogues dures, ciblant ici essentiellement la cocaïne, en pleine expansion dans notre pays : 1 000 euros d’amende en cas de flagrant délit. Sa sortie fut largement commentée. Nombre de spécialistes ont estimé que cette proposition n’aurait aucun impact sur la lutte contre les mafias de la drogue ni sur la consommation individuelle. À l’inverse, certains - dont le criminologue Christian De Valkeneer ou le pénaliste Olivier Martins, lire ci-contre - estiment qu’il serait plus judicieux de mieux encadrer la vente de drogues dures afin de casser le business des mafias.

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