La voiture électrique n'a pas que des avantages mais elle devient la nouvelle arme de séduction
Un édito de Jean-Marc Ghéraille
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/d1f3cd22-e02b-4eb2-a930-2c63dc6e6aeb.png)
Publié le 25-02-2023 à 12h51
:focal(595x405:605x395)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/SJZMKDN4JVAZNMM67W7JORDJOY.jpg)
C’est coulé dans le béton (pas certain qu’il soit armé…) : en 2035, il vous sera impossible d’acheter une nouvelle voiture thermique. On ira tous, tous, tous à l’électrique… Même si la pollution des véhicules qui roulent au diesel et à l’essence a été fortement réduite grâce à des solutions techniques, acceptons le challenge du tout à l’électrique.
Permettez-nous quand même de poser quelques questions qui fâchent ou en tout cas qui taraudent le futur conducteur d’une cage qui ne fait pas de bruit. Problème numéro 1 : l’autonomie. A l’heure actuelle, un plein vous permet de parcourir environ 800 à 900 kilomètres. Une voiture électrique actuelle réclamerait d’effectuer (au moins) deux arrêts pour alimenter la bête. Problème numéro 2 : les bornes de recharge. Elles sont en nombre très nettment insuffisant et, à l’allure où elles sont installées, 2035 arrive beaucoup trop tôt pour satisfaire les futurs besoins.
Problème numéro 3 : le prix d’achat. Il reste rédhibitoire pour monsieur et madame tout le monde. Sans une baisse drastique ou des aides substantielles, cela restera un frein.
A contrario. Et c'est un argument massue. Selon des études apparemment sérieuses, conduire une voiture présenterait des avantages autres que la diminution de la pollution de l’air. Les femmes trouveraient en effet les hommes au volant d’un tel véhicule plus sexy. Un argument publicitaire implacable pour faire basculer la gente masculine dans l’achat d’une e-voiture. Manquerait plus que James Bond, le plus macho des espions du cinéma, effectue ses cascades en Tesla.