Clasicos qui dérapent : et si on interdisait les supporters visiteurs ?
Alors qu'Anderlecht-Standard dérapait, encore, ce dimanche, aucun souci signalé à OM-PSG, qui se jouait le même jour. La raison ? Les supporters parisiens n'étaient pas au Vélodrome. Une solution extrême ? Peut-être, mais efficace... Une humeur d'Alexis Carantonis.
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Publié le 28-02-2023 à 19h06
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L’histoire s’est donc tristement répétée : le Clasico de ce dimanche, qui a vu un Standard vaillant affronter un Anderlecht engageant, a, une fois de plus, été sali. Supporters hospitalisés, bus des Rouches caillassé, voitures vandalisées, sièges du Lotto Park balancés des tribunes,… Le bilan est déplorable. On est un peu las de l’écrire, choc après choc, qu'ils se déroulent à Liège, Anderlecht, Bruges, Anvers ou Charleroi, mais ces méfaits causés par des pseudo-supporters salissent le foot et tout ce qu’il lui reste de noble à véhiculer.
Pour enfin les faire cesser, il n’y a pas de potion magique, mais quelques pistes. La loi foot 2.0, en train d’être discutée, doit concrétiser les plus efficaces d’entre elles. Des sanctions plus fortes nous semblent, à cet égard, indispensables. Il y a des exemples à suivre : l’Angleterre a su expurger de son produit phare, la Premier League, les hooligans de ses tribunes. La répression y est telle (et l’interdiction de stade immédiate) en cas de dérapage que les tribunes y sont devenues bien plus saines. Ce qui engendre un cercle vertueux : on y a supprimé pas mal de barrières physiques avec le terrain – à Tottenham, quand Richarlison frappe un coup de coin, si vous êtes bien mis, vous pouvez presque sentir son parfum…
Autre solution : l’interdiction, lors des chocs et matches à risques, des supporters visiteurs. Le même jour que cet Anderlecht-Standard, il y avait OM-PSG. Le "Classique", en terme de rivalité, c'est un Anderlecht-Standard au carré. Et une fois encore, sur ordre de la préfecture, il n'y avait aucun supporter parisien au Vélodrome...
En interdisant aux supporters visiteurs de l'équipe rivale d'accéder au stade, certains diront qu’on casse la magie du foot, et des rivalités qui façonnent sa légende. Mais si cela permet d’éviter des débordements intolérables, qui font flipper les parents d’emmener leurs gamins au stade depuis tant d’années, franchement, n’est-il pas temps d’en arriver là ?