La Belgique, ce pays où on n'est jamais en mal d'idées pour gaspiller de l'argent public

Entre des compléments de pension aussi faramineux qu'illégaux et le futur licenciement fictif du patron de la CSC pour toucher des allocations de chômage, on ne sait plus où donner de la tête (et d'un peu de nos sous). Edito.

En Belgique, on veut préserver la viabilité économique du système de pensions. Mais on ne se prive pas d'en octroyer des "suppléments", aussi faramineux qu'illégaux...
En Belgique, on veut préserver la viabilité économique du système de pensions. Mais on ne se prive pas d'en octroyer des "suppléments", aussi faramineux qu'illégaux... ©fotolia

Le sujet de la réforme des pensions paralyse la France, peuple ses rues et électrise l’assemblée et le débat public. En Belgique, le dossier est loin d’être facile à faire aboutir, il fait partie des 5 pierres sur lesquelles bute la Vivaldi depuis des mois, à s’en défoncer les orteils. Et tout cela est parfaitement logique : toucher aux retraites, c’est de la nitroglycérine. On s’attaque au confort de la fin de vie de travailleurs qui ont cotisé, lourdement, et contribué à la société. Cette société à la pyramide des âges démographiquement perturbée, où il est question de savoir si, à terme, on aura suffisament d’actifs cotisant pour assurer les vieux jours économiques des retraités. Le tout dans un contexte de déficit budgétaire qui se creuse...

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