Paris 2024: des JO déjà politiques
La Dernière Humeur est signée Ludovic Jimenez.
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Publié le 09-03-2023 à 16h21
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Dans un peu plus d’un an, le président français, Emmanuel Macron, et le président du Comité d’organisation, Tony Estanguet, donneront le coup d’envoi de la XXXIIIe olympiade de l’ère moderne. Sous le feu des critiques pour ses tarifs jugés inaccessibles pour une grande partie du public, les Jeux olympiques semblent déjà bien loin de la grande "fête populaire du sport".
Et derrière l’enjeu économique, le politique n’est jamais très loin. Depuis toujours, les JO entretiennent une relation tumultueuse avec la politique.
Du bon déroulé des événements dépend (en partie) la place que laissera le président français dans l’histoire après ses deux mandats. Paris 2024, qui espère désormais 1,24 milliard d’euros de la billetterie - dont 109 millions pour la seule cérémonie olympique le long de la Seine, mobilise l’énergie de nombreux responsables politiques qui n’hésitent pas à multiplier les sorties médiatiques franchouillardes alors que la compétition n’a pas débuté.
À commencer par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, très attendu sur le plan sécuritaire, qui jouera sûrement son avenir suite au fiasco de la finale de la Ligue des champions au Stade de France.
L’évènement avait été gâché par des heurts et des violences à l’entrée du Stade de France, l’instance européenne avait été critiquée pour sa gestion de la billetterie, tout comme les autorités françaises pour leur engagement excessif.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, compte également surfer sur un succès de Paris 2024 pour signer sa réhabilitation politique.