La Dernière Humeur : baisse des prix ou pas, il faudra continuer à miser sur la sobriété énergétique
Une humeur de Thibaut Van Hoof.
Publié le 13-03-2023 à 06h40 - Mis à jour le 13-03-2023 à 09h42
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La crise énergétique connaît un moment d’accalmie, et personne ne peut dire comment les choses évolueront dans les mois à venir. Ce qui semble tout même assez sûr, c’est que les prix ne devraient plus revenir aux niveaux de la fin de l’été 2022, quand on avait battu de tristes records sur les marchés et que nos factures d’énergie ont atteint des sommets. Ces dernières semaines, les prix se sont tassés autour de 40 à 50€ du mégawattheure, ce qui rend nos acomptes payables, même s’ils restent bien plus chers qu’avant la crise.
Il faudra donc continuer à faire des efforts pour limiter nos factures, mais pas seulement. Car il ne faut pas perdre de vue que si l’Europe a su trouver de nouvelles sources d’approvisionnement pour le gaz et a su varier les sources d’énergie du continent, c’est aussi la baisse de la consommation des ménages et de l’industrie qui a permis de faire baisser les prix. Toujours selon le jeu de l’offre et de la demande, bien entendu.
La sobriété restera donc le maître-mot dans les années à venir. Cela passe par de petits efforts au quotidien, mais aussi par des investissements massifs au niveau public. On pourrait même espérer que cette crise permette une réelle prise de conscience au niveau de notre empreinte écologique, mais aussi l’avènement des énergies renouvelable. Baisser le thermostat d’un ou deux degrés, surveiller ses appareils énergivores (voire les remplacer) et – quand on le peut – faire quelques travaux de rénovation doivent rester de bonnes idées et de vrais projets à terme.
Et le nucléaire ? Laissons ce débat épineux aux politiques. Mais force est de constater qu’en temps de crise, cela reste la moins mauvaises des solutions. Mais pour combien de temps ?