Des repas gratuits en maternelle et primaire : c'est un bon début, mais il en faudra plus pour aider toutes les familles dans le besoin
Une Humeur de Maïli Bernaerts
Publié le 24-03-2023 à 15h14
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En raison de la crise énergétique et de l’inflation, les prix de l’alimentation ont flambé et ceux des cantines scolaires n’ont pas été épargnés.
Selon la Ligue des Familles, bon nombre de parents d’élèves estiment les frais scolaires, cantines comprises, trop élevés. Et selon le PTB, une famille sur cinq renonce au repas chaud à l’école pour des raisons financières.
Récemment, un dossier de La DH révélait qu’un enfant sur cinq arrive à l’école le ventre vide. Il serait malhonnête d’écrire que la Fédération Wallonie-Bruxelles ne fait rien pour aider ces familles.
Depuis le début de la législature, des budgets conséquents ont été débloqués pour financer divers appels à projet visant à offrir des repas gratuits à bon nombre d’élèves issus des écoles à indice socio-économique faible.
Lors du conclave budgétaire d’octobre dernier, les ministres du gouvernement se sont d’ailleurs engagés à rendre les cantines scolaires gratuites pour toutes les années primaires de l’encadrement différencié soit pour les élèves inscrits dans les écoles accueillant un public moins favorisé.
À ce sujet, le ministre du Budget Frédéric Daerden prévoit de présenter prochainement au gouvernement un décret qui prévoit d’offrir des repas de qualité et durables aux élèves de maternelle et de primaire dans les écoles qui accueillent ces élèves moins aisés. C’est une excellente nouvelle mais il en faudra bien plus pour aider toutes les familles qui en ont besoin à sortir la tête de l’eau et garantir à l’ensemble des élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles des conditions d’apprentissages correctes.