Le compromis à la belge est mort
Un édito de Vincent Schmidt.
- Publié le 07-06-2023 à 10h58
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À un an des élections, les partis sont en campagne. La Vivaldi est en roue libre et les gros dossiers qui auraient dû accoucher sous cette législature et ne sont pas encore bouclés ont fort peu de chances d’encore aboutir.
Difficile, en effet, d’accorder les violons dans un gouvernement composé que 4 familles politiques. Les quatre saisons, mais si l’on devait en tirer un bulletin météorologique, il est clair qu’on aura vu plus de grisaille que de soleil. En Monsieur météo en chef, Alexander De Croo n’aura pas eu à annoncer que des bonnes nouvelles. La législature aura été marquée par deux crises importantes, le Covid et la crise financière.
Et, à chaque fois, les mesures d’aides aux citoyens et aux entreprises auront tardé à tomber. Toutes les décisions semblent d’ailleurs prendre un temps fou à aboutir. Comme cet accord sur le nucléaire, la réforme de la fiscalité, et bien d’autres dossiers pourtant chauds.
Comme si le compromis à la Belge était mort, chaque formation politique campant sur ses positions, refusant l’aval dans un dossier si elle n’obtient pas compensation dans l’autre…