Transports en commun boudés en Belgique: trop de Belges n'ont pas confiance (et on ne peut pas leur donner tort)
L'édito d'Alexis Carantonis.
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- Publié le 19-09-2023 à 06h43
- Mis à jour le 19-09-2023 à 07h24
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En Belgique, les ménages possèdent, en moyenne 1,06 voiture. En Wallonie, c’est 1,11. Au cœur de la semaine de la mobilité, cette stat cosigne un semi-constat d’échec : pour beaucoup, la voiture reste indispensable. L’explication ? Elle est multifactorielle. Mais un point doit être martelé : il faut améliorer la confiance des Belges envers l’offre de transports en commun.
La confiance de service, déjà : pour radier sa plaque d’immatriculation, il faut être certain que nos trains, bus et trams soient fonctionnels, en nombre suffisant, bien interconnectés et à l’heure.
La confiance concurrentielle, aussi : si un trajet en transports prend deux ou trois plus de temps que son alternative en voiture, on ne peut pas parler d’alternative concurrentielle crédible.
La confiance sécuritaire, enfin : si les gares, leurs abords, les stations de métro – où La DH dénonce ce matin de nombreuses failles – ne sont pas sûres à toute heure, comment reprocher aux citoyens de craindre de les fréquenter ?
Vous voulez un vrai shift modal ? Ok, mais faites votre part du job, Messieurs Dames Ministres de la mobilité : restaurez le contrat de confiance.