Mgr Léonard accusé d'avoir étouffé une affaire de viol: jugement en novembre

Joël Devillet qui était enfant de choeur au moment des faits présumés, est en incapacité permanente à 50% "dont 16% sont dus aux agissements de l'abuseur.

belga

Le tribunal civil se penchait jeudi sur une affaire opposant une victime présumée de viols par un abbé à Aubange entre 1987 et 1991, M. Devillet, à Monseigneur André-Jospeh Léonard, qui était évêque de Namur-Luxembourg entre 1991 et 2010. L'avocat de M. Devillet reproche à l'archevêque de Malines-Bruxelles d'avoir "noyé le poisson" et de s'être débrouillé pour qu'il y ait prescription au pénal. A l'issue d'une procédure pénale devant le tribunal correctionnel d'Arlon, la prescription des faits avait été en effet constatée.

"Il y a eu des manoeuvres pour qu'il y ait prescription", estime l'avocat de Joël Devillet, Me Kauten.

Joël Devillet qui était enfant de choeur au moment des faits présumés, est en incapacité permanente à 50% "dont 16% sont dus aux agissements de l'abuseur" l'abbé Hubermont , selon son avocat. Ce dernier déplore également l'attitude de l'Eglise: "Personne ne conseillera à Joël de révéler les faits. Au contraire, on lui imposera un silence complice. Aucune mesure n'a été prise par Monseigneur Léonard". Me Kauten réclame une somme provisionnelle de 25.000 euros à titre de dommage moral et psychologique ou la désignation d'un expert qui déterminera le montant.

Me Malherbe, avocat de Monseigneur Léonard, se demande quelles sont les véritables fautes reprochées à son client. "A-t-il oeuvré pour que Monsieur Devillet se taise jusqu'à la prescription? L'évêque n'est pas le patron du curé. Ce n'est pas parce qu'il y a préjudice qu'il y a forcément un responsable", a-t-il commenté.

Le tribunal civil se prononcera le 21 novembre.


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