Un sexagénaire dévoré par ses quatre petits chiens !
Ses jambes, ses bras et sa tête ont été rongés jusqu’à la moelle osseuse.
Publié le 22-11-2013 à 07h14 - Mis à jour le 26-11-2013 à 06h52
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Décidément. Seconde sordide découverte en moins d’une semaine pour nos policiers bruxellois. Et à nouveau… à Anderlecht ! Après le corps momifié d’un défunt mari (La DH de mardi), cette fois c’est un tronc humain qui vient d’y être mis au jour au sein d’une habitation, ce jeudi après midi. Bras, jambes et tête avaient été rongés jusqu’à la moelle osseuse. Résultat ? Mesurant auparavant aux alentours d’un mètre septante, la victime ne dépassait hier plus la cinquantaine de centimètres.
"En découvrant la scène, nos policiers ont d’abord pensé à un crime. Ensuite, ils ont rapidement compris que l’homme avait malheureusement été mangé par ses propres petits chiens", explique Marie Verbeke, porte-parole de la zone de police Bruxelles-Midi. Selon les premières constatations d’un médecin légiste, cette mort est d’origine naturelle et date d’il y a un peu plus de trois semaines.
"Les petits chiens du défunt n’ont quant à eux pas été mis à disposition du parquet de Bruxelles", rassure Ine Van Wymersch, substitute du procureur du Roi de Bruxelles. Ils ont au contraire été pris en charge par un refuge bruxellois (voir illustration) avant d’être sans aucun doute euthanasiés.
Jacques B. (67) vivait seul depuis environ deux ans. Sa femme étant décédée d’un cancer. Il avait emménagé chez sa mère après avoir hérité tant de sa maison que de… ses quatre petits chiens - des bâtards - il y a un peu moins d’une dizaine d’années ! S’inquiétant de ne plus l’avoir croisé depuis environ un mois, l’un de ses voisins a fini par alerter nos services de police.