La STIB accusée de tabasser ses clients !
Une enquête interne a été ouverte suite à la diffusion d'une vidéo sur Facebook...
Publié le 02-01-2014 à 18h43 - Mis à jour le 03-01-2014 à 09h54
:focal(454x234.5:464x224.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/2V2HPBBG3FESLIDOWMQLVTHDOA.jpg)
"Votre sécurité passe aussi par la Stib !" Tel est l’un des fameux slogans de la Société des transports intercommunaux de Bruxelles et… tel est également, depuis ce 1er janvier 2014, l’intitulé ironique d’une vidéo postée sur Facebook. On y aperçoit notamment une bagarre se déroulant la nuit de la Saint-Sylvestre devant le McDonald’s de la Bourse de Bruxelles. La camerawoman s’exclame à pas moins de 11 reprises que "c’est la Stib" qui est à l’origine de tant de violence.
"On a regardé cette vidéo et on n’a franchement pas l’impression que ce soit l’un des membres de notre personnel qu’on aperçoit porter des coups à une personne. On a bien entendu ouvert une enquête pour en avoir la certitude", a indiqué Françoise Ledune, porte-parole de la Stib. Et d’ajouter : "On a également déjà pris connaissance du rapport d’intervention. Celui-ci mentionne uniquement qu’une bagarre impliquant cinq ou six protagonistes s’est déroulée la nuit du Nouvel An vers 1 h du matin à proximité de la Bourse. L’une des patrouilles de notre service sécurité passait en voiture par là et en a avisé notre dispatching. Lequel s’est ensuite chargé d’avertir la police."
Pourtant, plusieurs sources en interne nous confirment avec certitude que l’auteur des coups serait bel et bien un agent du service de prévention de la Stib. S’il ne porte pas de chasuble mentionnant sa fonction - à l’instar de l’un de ses collègues apparaissant également dans le cadrage -, le jeune homme serait toutefois vêtu d’un polar rouge et pantalon gris de service. Il s’agirait d’un certain Marco, âgé d’une vingtaine d’années, en exercice depuis un peu moins d’un an.
"Quatre agents du service de prévention étaient en pause lorsque des jeunes les ont violemment pris à partie. L’un d’entre eux s’est ensuite défendu", explique-t-on pour motiver une telle réaction de la part de l’agent.