L’ultime crime de Dutroux !
Après avoir tué des enfants, il tente… de tuer la vérité.
- Publié le 20-01-2014 à 17h42
- Mis à jour le 22-01-2014 à 11h08
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Pour tenter l’impossible, obtenir toute la vérité et rien que la vérité sur le drame de sa vie, Jean-Denis Lejeune avait envoyé en date du 27 août 2012 une lettre à Michelle Martin, l’ex-femme et complice de Marc Dutroux. “Vous êtes maintenant libre et je reste prisonnier de ma douleur. J’ai envie de hurler”, lui confiait-il alors pour l’enjoindre à répondre aux “questions dont l’absence de réponse a fait de (sa) vie un enfer”.
La DH vous révèle aujourd’hui en exclusivité que l’ennemi public numéro 1 utilise ce cri de détresse pour tenter de tuer la vérité dans une lettre manuscrite prétendument… adressée à Jean-Denis Lejeune, “son légitime destinataire” pour reprendre ses mots. L’odieux pédophile y explique notamment pouvoir “enfin (se) considérer libéré du devoir de (se) taire parce que la mère de (ses) enfants est enfin sortie de prison” et avoir “le devoir de répondre aux questions (du papa de Julie) parce que (Michelle Martin) ne veut pas et ne peut plus (lui) répondre honnêtement”.
Il nous faut pourtant vous affirmer que l’objectif de Dutroux n’est malheureusement pas d’aider les parents de ses victimes à répondre aux questions qui les tourmentent mais, au contraire, d’alimenter la théorie d’un gigantesque complot politico-judiciaire à son encontre comme il l’avait déjà fait auparavant. Il ne livre en effet aucun élément nouveau qui permettrait d’accréditer le moindre de ses fantasmes. Il préfère – et c’est bien plus facile – faire parler les morts pour se dédouaner de toute responsabilité et se présenter comme une victime, soi-disant également en quête de “la Vérité”. Il va à cet égard jusqu’à assurer qu’il ne serait en réalité même pas pédophile !
Tout au long de son roman de 44 pages, le psychopathe prend surtout un malin plaisir – et vous en jugerez par vous-mêmes – à faire preuve d’une extrême perversité à l’encontre des parents de ses victimes en s’adressant à eux de manière on ne peut plus salace et non sans ironie. Il ne cesse en sus de se mettre sur un pied d’égalité avec Jean-Denis Lejeune. En témoigne le passage suivant… “Vous commencez votre questionnement en demandant à la mère de mes enfants si elle sait ce que c’est que de souffrir de la perte d’un enfant. Malheureusement oui, tout comme moi, elle le sait ! La seule différence avec nous, c’est que cet enfant vivait encore dans son corps et les violences qu’elle a subies à partir du 3 février 1986 de la part de la pègre judiciaire ont conduit à faire mourir notre enfant de stress ! Elle-même a failli en mourir à son tour, après être restée sans soin pendant un mois et demi, avec notre enfant dans le ventre !!!”
Dutroux ose même pousser le bouchon jusqu’à demander au papa de Julie de reprendre à son compte une pseudo-proposition de loi qu’il a lui-même rédigée et jointe en annexe à sa lettre comme suit… “Pour que nos enfants ne soient pas morts tout à fait pour rien, bien conscient de votre poids médiatique, je vous offre mon projet de loi (sur la reconnaissance de la citoyenneté aux enfants en gestation) qui ne vous était pas destiné […] Il faut obtenir une loi qui reconnaisse enfin la citoyenneté aux enfants en gestation parce qu’ils ne sont actuellement que néant sur le plan légal lorsqu’un tiers leur porte préjudice ou les tue !!! Voilà une belle occasion d’user de votre poids médiatique et politique pour faire aboutir leur droit de vivre. Je ne revendiquerai pas la paternité de mes idées sur ce problème si vous le reprenez à votre compte…”
Il s’agit là d’un dernier tour de piste pour l’infâme personnage. S’il est impossible et hors de question d’accorder le moindre crédit à ces pseudo-révélations, nous vous proposons par contre de découvrir, au gré de certains de ses propos, un homme dont la perversion est sans bornes.
Dossier spécial dans votre DH de ce mardi !