Il violait deux enfants vivant sous son toit

L’affaire est particulièrement sordide. Elle remonte à 1992-1999, soit il y a plus de vingt ans. À l’époque, Patrick vit avec sa compagne, la fille de cette dernière ainsi que sa nièce, hébergée un temps sous le même toit. Les deux ados ont 13 et 15 ans lorsque les sévices sexuels commencent.

La fille de sa compagne de l’époque mettra du temps avant de briser le silence tant ses souffrances sont importantes. Elle déposera plainte pour viols et tortures. Patrick a commencé par exiger des fellations avant de la forcer à introduire des objets tant au niveau vaginal qu’anal. L’autre jeune fille vivant une période chez sa tante, compagne de Patrick donc, déclarera pour sa part avoir également subi plusieurs viols. Elle était, elle aussi, contrainte d’introduire des objets dans ses parties intimes.

Patrick a nié tout un temps ces accusations. Il a tout contesté, prétextant une vengeance de la part des deux jeunes filles désormais adultes. La cour d’appel n’a pas retenu sa position.

En première instance, il avait été condamné à dix ans de prison ferme. Cette fois, il en écope de trois de moins. C’est uniquement grâce à l’argument avancé par l’un de ses avocats devant la cour d’appel. Le pénaliste Henri Laquay a en effet plaidé le dépassement du délai raisonnable, ajoutant que depuis 2004 son client n’avait plus commis aucune infraction.

Patrick est donc condamné à sept ans de prison ferme ainsi qu’à 10 000 euros de dommages et intérêts à titre provisionnel.