Lockdown partouze en plein centre de Bruxelles: 25 personnes interpellées, dont un député qui a pris la fuite!
La police a interpellé 25 hommes à l’étage d’un bar au centre de Bruxelles-ville.
- Publié le 01-12-2020 à 06h26
- Mis à jour le 24-03-2021 à 16h02
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Vingt-cinq hommes, dans le plus simple appareil, ont été interrompus en pleine partie de jambes en l’air, vendredi soir à Bruxelles, à deux pas du commissariat central de la police de la capitale !
L’information pourrait prêter à sourire si la crise sanitaire qui impose à chacun de respecter un couvre-feu et de limiter ses relations sociales ne coûtait pas autant de vies humaines. Et si, parmi les contrevenants ne se trouvaient pas des diplomates et un député européen étranger.
Les équipes de Polbru, la zone de police qui couvre Bruxelles-ville et Ixelles, ont fait irruption vendredi soir à l’étage d’un bar situé rue des Pierres, au cœur de la capitale, à quelques mètres du commissariat de la rue du Marché au Charbon. S’y déroulait une fiesta arrosée d’alcool et de stupéfiants.
Lorsque les policiers ont surgi, les participants à la partie fine étaient, pour nombre d’entre eux, dénudés. Une source proche du dossier est plus explicite : "On a interrompu un gang bang !"
Un des fêtards a tenté de prendre la fuite en passant par une corniche. Mal lui en a pris : il s’est retrouvé en fâcheuse posture, s’est blessé, et a été accueilli par une autre équipe de police, arrivée en renfort. Le fuyard n’était pas un citoyen lambda. Il s’agissait en effet d’une personnalité politique, un député européen étranger.
Il n’a d’ailleurs pas perdu le nord face aux policiers, à qui il a directement brandi son immunité parlementaire, engendrant l’intervention, en pleine nuit, du ministère belge des Affaires étrangères.
Parmi les autres participants à cette lockdown partouze, figuraient également des diplomates, apprend-on auprès d’une autre source, proche du dossier.
Au total, ce ne sont pas moins de 25 personnes qui ont ainsi été appréhendées. Toujours selon nos infos, le parquet de Bruxelles a été avisé des faits et a décidé de relaxer les intéressés. Le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, a également été averti de cette affaire singulière.
Toutes les personnes présentes ont été verbalisées pour ce rassemblement qui, rappelons-le si nécessaire, est strictement interdit en cette période de crise sanitaire.
Notre information a rapidement fait le tour de l'Europe, en Hongrie notamment où certains médias font le lien avec la démission soudaine et inexpliquée d'un eurodéputé hongrois dimanche dernier. Jozsef Szajer, membre dirigeant du parti politique hongrois Fidesz a en effet annoncé sa démission ce week-end. "La politique quotidienne a été un fardeau émotionnel sur mes épaules depuis un certain temps maintenant" a-t-il déclaré ce week-end avant d'ajouter : "Mais ma démission n'est en aucun cas liée au contenu de la bataille actuelle, qui est plus amère que jamais". L'eurodéputé a terminé par préciser qu'il soutenait la politique du Premier ministre hongrois Viktor Orban.
Ce même Jozsef Szajer, ce mardi-après midi, a fini par passer au aveux.